Engouement général pour les Fiat Panda

par Vincent Royer

Le Dakar ne s’élancera que demain du Portugal. Depuis leur arrivée à Lisbonne, l’équipe Fiat et ses deux Panda 4×4 ne laissent personne indifférent et suscitent l’engouement.

Il est 16h45 à Lisbonne mercredi lorsque les voitures rouges de l’équipe Fiat du Dakar arrivent au Centre Culturel de Belém. C’est là que durant trois jours les 525 véhicules engagés vont défiler. Sécurité, conformité, poids, tout va être minutieusement contrôlé par l’organisation.

Les voitures rouges aux taches brunes, qui « rappellent la girafe » s’amuse Bruno Saby, patientent un petit moment aux portes de l’enceinte où se déroulent les vérifications avant de pouvoir s’y engager. Elles viennent alors allonger la longue file des concurrents en attente du verdict des commissaires. Ce jour là, aucun grand nom ni prétendant à la victoire n’étaient convoqués. Les Peterhansel, Alphand, Schlesser ou autre Vatanen passeront jeudi et vendredi. L’ambiance est donc plutôt calme. Seule la 2CV des français Georges Marques et Cyril Ribas avait suscitée un peu d’animation plus tôt dans l’après-midi. Une 2CV que les pilotes Fiat devraient retrouver tout au long du rallye puisque pour le pilote français Bruno Saby, « nous aurons deux adversaires, la 2cv et l’Afrique ».

Lorsque les deux petites Panda s’immobilisent, c’est alors la cohue. Une marée humaine vient les encercler. Il faut dire qu’en plus d’être les deux plus petites autos engagées, elles sont pilotées par un ancien champion du monde des rallyes, Miki Biasion et un ancien vainqueur du Dakar, Bruno Saby. « Notre défi plait beaucoup, explique ce dernier. La voiture suscite beaucoup de sympathie car c’est une voiture dans laquelle le public se reconnaît. Nous sommes loin des protos qui n’ont de commun avec le véhicule de série dont ils dérivent que… le logo de la marque… Côté engouement, on a déjà gagné ! »

Une fois libérée par les photographes et les journalistes, l’équipe Fiat peut se rendre aux vérifications administratives. Pendant ce temps, les équipes de l’organisation commencent à installer les systèmes de sécurité Iritrack et Sentinel. Nous y reviendrons.
Et puis c’est l’attente, la longue attente. Alors qu’elles devaient passer aux contrôles en fin d’après midi, les deux PanDakar ne passeront que dans la soirée. Heureusement, seul un petit point sera à revoir pour être en totale conformité et prendre le départ samedi. Les mécaniciens de Fiat le résoudront très rapidement.

Depuis, les voitures sont en parc fermé, avec les autres véhicules autorisés à prendre le départ.

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