Il fait bon être chez soi…

En Championnat de France FFSA GT, non loin de sa base varoise, le Team Oreca signe le doublé lors de la première course de Ledenon. En Championnat de France FFSA GT3 l’équipe Hexis remporte à domicile sa première victoire de la saison, grâce à Romain Yvon et Bastien Brière qui s’imposent devant la Lamborghini de Giroix et Navarro, tandis que la Ferrari de Christian Beroujon et Wilfried Merafina complète le podium.

Hugues de Chaunac avait quitté sa base de Signes pour assister à Ledenon, au premier doublé du Team Oreca en Championnat de France FFSA GT. Pour en arriver là, tout le Team Oreca devait retenir son souffle pendant soixante minutes palpitantes. Au départ tout d’abord, Raymond Narac devait composer avec la résistance de Laurent Cazenave, tandis que l’autre voiture, emmenée par Bruno Hernandez s’expliquait avec l’Aston Martin DBR9 de Patrick Bornhauser. Mais c’était surtout la deuxième partie de course qui crispait un temps soit peu toute l’équipe, avec la splendide passe d’armes qu’offraient Soheil Ayari et Laurent Groppi. Pour sa troisième course en GT, le Champion de France de Formula Renault 2006 prenait l’avantage sur le Champion de France FFSA GT 2006, certes handicapé par une voiture lesté de 80kg. Il n’empêche que suite à cette fin de course menée tambour battant par Laurent Groppi, agrémentée d’un dépassement osé sur Soheil Ayari lors de la 35ème boucle, le tandem Groppi / Hernandez remportait sa première victoire de la saison, devant Ayari et Narac, qui au passage reprenaient les commandes au classement du Championnat. L’explication entre les deux équipages Oreca risque de se poursuivre lors de la seconde course du week-end, dimanche, pour le plus grand plaisir de tous.

Trophée GT2 : l’écume des tours

Même en partant dernier, Michel Lecourt et Richard Balandras parviennent à s’imposer. Les deux hommes profitaient cependant de la déconvenue de bon nombre de leurs adversaires, qui capitulaient au fil de tours. C’était tout d’abord la Toyota d’Emmanuel Orgeval et Jean-Bernard Bouvet qui abandonnait avant même le début de la course, suite à un problème de pont. C’était ensuite la famille Monteiro qui capitulait dès le premier tour, puis la Porsche de Stepec et Brandela connaissait quelques problèmes mécaniques. Lecourt et Balandras remontaient tout de même de la dernière à la onzième position au général, synonyme de leur troisième victoire de rang en Trophée GT2.

GT3 : Hexis Racing sur son circuit

« La première victoire est toujours la plus difficile » déclarait Bastien Brière à l’arrivée. Le pilote Hexis Racing prenait le meilleur départ en Championnat de France FFSA GT3, et profitait d’une mésentente entre la Lamborghini de Nicolas Navarro et la Ferrari de Michael Petit pour prendre le commandement. Brière s’envolait en tête, devant un peloton compact composé de Dany Snobeck (Ferrari 430 GT3), Bruno Dubreuil (Lamborghini Gallardo GT3), Arnaud Peyroles (Dodge Viper GT3), Wilfried Merafina (Ferrari 430 GT3), Michaël Petit (Ferrari 430 GT3) et Nicolas Navarro (Lamborghini Gallardo GT3). Les positions allaient évoluer au sein de ce groupe compact, mais personne ne venait contrarier le cavalier seul de l’Aston Martin de Bastien Brière. Après les changements de pilotes, la Ferrari maintenant emmenée par Gilles Vannelet s’emparait de la tête avant d’écoper d’un « Drive Through », ce qui permettait à l’Aston Martin DBRS9 nr 76 de reprendre sa position de tête. Romain Yvon franchissait donc pour la première fois le drapeau à damiers en tête, offrant ainsi à Hexis Racing son premier succès avec l’Aston Martin DBRS9. Nicolas Navarro et Fabien Giroix terminaient finalement deuxième, devant Wilfried Merafina et Christian Beroujon.

Film de la course

Comme à Nogaro, Raymond Narac surprenait un peu tout le monde en ralentissant fortement avant le drapeau vert, semant la confusion derrière lui, mais cette manœuvre lui permettait de virer en tête, devant la Corvette de Laurent Cazenave qui débordait l’Aston Martin de Patrick Bornhauser. Rapidement Narac et Cazenave se détachaient du reste de la meute. Plusieurs groupes se formaient : Narac et Cazenave étaient inséparables en tête de la course, Bornhauser et Hernandez ne se départageaient pas, et un peu plus loin Yvan Lebon, Eric Debard, Gabriel Balthazard et Jean-Claude Police évoluaient en formation serrée. Au dixième tour les positions évoluaient lorsque Cazenave profitait du trafic pour s’emparer de la première position, Raymond Narac restait cependant au contact de la Corvette du Palois. Au treizième tour, c’était au tour de Bruno Hernandez de trouver l’ouverture, pour s’emparer de la troisième position. Peu avant les changements de pilotes, Cazenave et Narac étaient toujours roues dans roues, tout comme Hernandez et Bornhauser. Ce dernier était le premier des leaders à s’engouffrer dans la pitlane, imité un peu plus tard par quasiment tout le monde. Seul Laurent Cazenave, fidèle à son habitude, attendait la mi-course pour passer le relais à Eric Cayrolle.

La Corvette de Cayrolle héritait de la tête, devant les deux Saleen du Team Oreca, Soheil Ayari devant Laurent Groppi, tandis que Frédéric Makowiecki échouait son Aston Martin DBR9 dans le bac à gravier, dès son premier tour en piste. Rapidement Ayari revenait au contact de Cayrolle. Ce dernier résistait bien, ce qui faisait les affaires de Laurent Groppi, qui revenait ainsi au contact. Lors du 25ème tour, Ayari trouvait l’ouverture sur la Corvette, imité au tour suivant par Groppi. Alignant les meilleurs tours en course, Groppi revenait dans les extracteurs d’Ayari. Ce dernier allait cependant reprendre un peu d’air grâce au trafic. Laurent Groppi n’abdiquait pas pour autant, dans un premier temps il revenait au contact, puis trouvait l’ouverture au virage du pont, dans le 35ème tour. La course était alors pliée, Groppi et Hernandez l’emportaient devant Ayari / Narac et Cayrolle / Cazenave. Dans les derniers tours, Christophe Bouchut remontait en quatrième position, profitant de la défaillance de freins sur la Corvette de Jérôme Policand, puis dépassant son équipier Mathieu Zangarelli.

Ils ont dit

Bruno HERNANDEZ (Saleen S7-R, Team Oreca), 1er : « Je pense que j’étais en mesure de me mêler à la bataille en tête entre la Saleen de Raymond Narac et la Corvette de Laurent Cazenave, mais j’ai perdu beaucoup de temps derrière l’Aston Martin de Patrick Bornhauser, que je n’arrivais pas à doubler. Ma première mission était de préserver les pneus, je ne prenais donc pas de risques, mais je suis revenu au contact de Bornhauser dans le trafic. Ensuite il a fait une erreur et j’en ai profité. J’ai géré ma fin de relais, en ne pensant qu’à la gestion des pneus. Je passe ensuite le relais à Laurent Groppi qui a fait un super boulot pour nous permettre de gagner cette course. »

Nicolas Navarro (Lamborghini Gallardo, First Racing) 2ème GT3 :

« C’était mon premier départ lancé en automobile… et c’était un peu mouvementé ! Ils ont tous accéléré tôt, et à l’intérieur tout le monde a freiné, du coup pas mal de monde est passé dans l’herbe, moi j’ai beaucoup freiné et d’autres en ont profité. Je suis donc septième après le premier tour, je remonte jusqu’à la cinquième position, puis Fabien fait ce qu’il faut pour terminer deuxième. Cette première course est une bonne expérience pour moi. »

Fabien GIROIX (Lamborghini Gallardo, First Racing) 2ème GT3 : « Nicolas a beaucoup de mérite, nous l’avons appelé à la rescousse hier soir, pour remplacer Cyril Hélias. Pour sa première course en GT, sans essais ou presque, il fait la pole puis une super course. On joue le Championnat donc il ne devait pas prendre de risques. Ensuite j’ai forcé pour gagner quelques places. Il fallait être patient, pousser les autres à la faute. La course était mouvementée et je suis content de notre position qui nous rapporte d’importants points. »

Christian BEROUJON (Ferrari 430 GT3, Sport Garage) 3ème GT3 : « Wilfried Merafina a pris un très bon départ, il m’a rendu la voiture deuxième. J’ai fait de mon mieux pour accrocher le podium. Je regrette la touchette avec mon équipier Gilles Vannelet, mais je ne pouvais vraiment pas l’éviter. La Ferrari marche bien, j’espère surtout qu’à Dijon, où nous avons fait pas mal d’essais, nous serons en bonne position pour l’emporter. »

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