Lamborghini Gallardo, le rêve dès l’entrée de gamme

par Vincent Royer

Lamborghini ne fait pas dans le détail. Son entrée de gamme en fera baver plus d’un. Moteur V10 de 500 ch, 5 litres de cylindrée, 309 km/h en vitesse de pointe, telles sont, parmi d’autres, quelques caractéristiques de la Gallardo.

Pour les connaisseurs de Lamborghini, Gallardo doit être un terme lié au monde du taureau. Et bien c’est gagné. Comme la plupart des productions de la marque, la Gallardo fait référence à une race de taureaux de combat. Une des cinq races d’origine d’ailleurs, créée au XVIIIème siècle par Francisco Gallardo, éleveur à Santa Maria, près de Cadix. Principales caractéristiques de cette race : un visage expressif et une constitution solide. Bref, le portrait tout craché de la petite Lamborghini.

Un design racé

Expressive, la Gallardo l’est bien. C’est même de l’agressivité qu’elle laisse transparaître. Basée sur une proposition d’Italdesign-Giugiaro, retravaillée par le centre de style Lamborghini, ce petit monovolume affiche un avant marqué par des phares effilés et de grosses prises d’air.

Le cokpit, avancé, est intégré à la carrosserie, et l’ensemble laisse apparaître des influences venues de l’aéronautique. A l’arrière, les blocs optiques prolongent les lignes des prises d’air supérieures. Un aileron rotatif apparaît suivant la vitesse de l’auto.

Les jantes enfin, font référence à la tradition Lamborghini avec des ouvertures circulaires. Des branches rectilignes viennent compléter leur dessin.

Compacte avec ses 4,3 m de longueur, 1,9 m de largeur et 1,165 m de hauteur, la Gallardo accueille à son bord deux personnes.

Friande de grands espaces, voir de circuits avec ses 309 km/h en vitesse de pointe, la Gallardo est propulsée par un V10 tout en aluminium à 4 ACT et 4 soupapes par cylindre. D’une cylindrée de 5 litres, il développe 500 cv pour un couple de 510 Nm à 4500 tr/mn. Il délivre sa puissance maximale à 7500 tr/mn.

Mélange italo-germanique

Son angle d’ouverture de 90° a été choisi pour limiter la hauteur du moteur et abaisser le centre de gravité, privilégiant ainsi l’efficacité et la sécurité. L’accélérateur électronique Drive by Wire agit sur deux corps de papillon électroniques.

La boîte 6 manuelle peut-être remplacée par la version e-gear, robotisée de type séquentielle. L’embrayage est de type bidisque de diamètre réduit. La puissance est passée aux roues par une transmission intégrale permanente bien connue chez Lamborghini puisqu’il s’agit du système Viscous Traction. La répartition de la motricité de 30% à l’avant et 70% à l’arrière s’autorégule sans recourt à l’électronique, en fonction de l’adhérence notamment.

Equipée de dispositifs anti-cabrage et anti-plongée, la Gallardo est volontairement sous-vireuse en entrée de courbe et neutre dans le reste du virage, dans un soucis de meilleur contrôle par le conducteur, ou plutôt le pilote…

La structure tout en aluminium repose sur la technologie développée par Audi. Cette voiture fait en effet partie des modèles apparus après l’arrivée de la marque italienne au sein du groupe allemand. Elle garde cependant son tempérament latin, et gagne en contrepartie la rigueur allemande. Alors, atout ou pas ? Ce sont les propriétaires (heureux ?) qui jugeront…

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