Dimanche, le championnat de Formule 1 2013 reprendra en Belgique, à Spa-Francorchamps, après la longue trêve estivale. En marge de la compétition, Shell, partenaire de la Scuderia Ferrari, organisait une soirée années 50. Retour en vidéo sur cet événement. Felipe Massa et Fernando Alonso reviennent également sur les particularités de la mythique piste et sur la complexité de trouver les bons réglages pour les voitures. Des réglages qui seront essentiels si la Scuderia et ses pilotes ne veulent pas être décrochés aux championnats pilotes et constructeurs.
En marge du grand prix de Belgique qui se déroulera ce week-end sur le circuit de Spa Francorchamps, Shell organisait jeudi une soirée style années 50. En présence de nombreux médias, le partenaire de la Scuderia Ferrari a recréé et fait revivre une station-service de l’époque. De nombreux figurants mais aussi des personnalités s’étaient prêtés au jeu, revêtant les habits d’époque et animant la petite station service au rythme endiablé d’un rock.
Pour ce retour dans le temps, et après la longue trêve estivale, les pilotes de la Scuderia Ferrari étaient présents. Felipe Massa et Fernando Alonso sont ainsi apparus… eux aussi dans des tenues d’époque, lunettes de protection autour du cou, en toute décontraction.
Le point d’orgue de la soirée était la projection d’un film retraçant le grand prix de Belgique 1955 où Giuseppe Farina, Paul Frère et Maurice Trintignant pilotaient pour Ferrari. La projection se déroulait dans un vieux cinéma de Malmedy, une ville qui a donné son nom à l’un des virages du circuit des Ardennes. A l’époque le tracé empruntait la route publique reliant Malmedy, Stavelot et Francorchamps.
En 2013, le circuit de Spa-Francorchamps est un circuit permanent mais continue de faire rêver tous les pilotes.
« C’est un circuit fantastique, lance Felipe Massa. C’est génial de piloter à Spa, c’est le meilleur circuit pour la plupart des pilotes. Vous avez énormément de montées et de descentes, des virages très rapides. Je pense que c’est vraiment un endroit sympa où piloter. Comme tous les circuits à l’ancienne c’est vraiment un grand plaisir de piloter sur ce type de circuit. »
« C’est un circuit très spécial, précise Fernando Alonso, parce qu’il y a des montées, des descentes, des virages lents, des virages très rapides, vous avez un petit peu de tout à Spa Francorchamps. Donc c’est une expérience vraiment unique. Piloter un tour à Spa, c’est comme en piloter 20 sur n’importe quel autre circuit en termes d’émotion, de feeling. Donc c’est un beau circuit où je veux toujours bien faire. »
Un circuit complet donc, qui nécessite de régler le plus précisément possible la voiture. Un travail qui nécessitera un savant mélange entre vitesse de pointe et tenue de route.
« Je pense que pour trouver le meilleur set-up, c’est important d’avoir une bonne voiture dans les virages très rapides qui comptent beaucoup sur le circuit de Spa, explique Felipe Massa. Mais aussi une bonne vitesse dans les lignes droites. Vous savez, l’appui aérodynamique est important dans les virages mais une bonne vitesse compte aussi pour faire un bon temps à Spa, parce que vous avez aussi une longue longue ligne droite. Donc c’est important de trouver le bon équilibre entre une bonne voiture dans les virages rapides et une bonne vitesse de pointe. »
« Je pense qu’à Spa vous avez à vous concentrer sur l’aérodynamique, complète Fernando Alonso. La bonne combinaison en appui aérodynamique est cruciale à Spa. Les premiers et derneirs secteurs comptent de longues lignes droites où il faut un minimum d’appui et une vitesse de pointe maximale, et ensuite vous avez le secteur du milieu où tous les virages sont concentrés et il faut l’opposé, un maximum d’appui et pas autant de vitesse. Donc c’est très important d’obtenir ce bon compromis aérodynamique. »
Un compromis qui sera d’autant plus important à trouver qu’avant le grand prix de Belgique, Alonso et Massa ne sont respectivement que troisième et septième du classement pilote. Avec 133 points Alonso n’est qu’à un point du second, Kimi Raïkkonen, mais déjà à 39 points du leader provisoire, Sebastian Vettel.
Quant à la Scuderia, avec 194 points, elle n’est que troisième, à 83 points de Red Bull.