Le stand Fiat du salon de Bologne fait bien évidemment une grande place à la 500. Parmi les modèles exposés, la 500 Overland, tout juste de retour d’un périple de près de 35 000 kms entre l’Europe et l’Asie.
Overland, c’est une aventure qui dure depuis 1995. Tous les ans depuis cette année là , une bande d’aventuriers des temps modernes parcoure le monde. A l’origine en camions, quelques fois en vélos, et cette année, avec une Fiat 500. De cette aventure est née une émission télévisée. Les périples sont en effet diffusés sur la Raï. Afrique, Europe, Amérique, Asie, Overland a parcouru tous les continents.
Cette année, en hommage au raid Pékin-Paris de 1907, remporté cette année là par une voiture italienne, l’Itala, l’équipe d’Overland avait décidé de reprendre ce parcours. Au total, 18 000 km à travers l’Europe et l’Asie. Partie le 11 juillet de Turin, cette aventure coïncidait à quelques jours près avec le lancement de la nouvelle 500. Du coup un exemplaire de la petite citadine de Fiat s’est jointe au convoi des 6 camions Iveco, une Ducati et de l’Itala présente pour ce nouveau périple.
Après un peu plus de deux mois sur les routes, les participants sont arrivés à Pékin le 20 septembre. La Fiat 500 en version diesel 1.3 Multijet de 75 ch était totalement de série. Comme les autres, elle a traversé sans problème Paris, Liège, Bruxelles, Hannovre, Berlin, Varsovie, les Pays Baltes, la Russie, la Sibérie, avant de s’arrêter à l’ambassade d’Italie à Pékin. Un beau coup marketing pour Fiat.
Après trois semaines de repos, et un transfert à Nanjing, ancienne capitale de la Chine, située à 1 200 km de Pékin, la petite 500 a repris la route pour le trajet retour. Un retour cette fois-ci effectué en solitaire avec à son bord Rocco Errico et Beppe Tenti, les deux initiateurs du projet Overland en 1995. Après 16 000 nouveaux km à travers la Chine, le Kazakistan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, la République Tchèque, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, elle est arrivée à Bologne. Et les jours qu’elle y vie depuis le début du salon au milieu de la foule sont finalement peut-être plus durs que tous ceux passés sur les routes avant.
