Le 28 mars dernier, les représentants de Politecnico di Torino, Fiat, Chrysler et de l’Université de Windsor au Canada ont signé un accord de collaboration lors d’une cérémonie à Turin.
Depuis une dizaine d’années, Fiat et l’école polytechnique de Turin proposent conjointement un programme d’études en ingénierie automobile. Son objectif, former de jeunes ingénieurs avec une connaissance technique et scientifique suffisante et des capacités technologiques et organisationnelles adaptées au secteur automobile d’aujourd’hui.
Lors d’une cérémonie qui se déroulait à Turin lundi 28 mars 2011, Sergio Marchionne, directeur du Groupe Fiat, et Francesco Profumo, le recteur de l’école Politecnico di Torino, ont renouvelés cet accord jusqu’en 2014.
Mieux, ils l’ont élargi et internationalisé en signant un accord avec l’Université de Windsor au Canada, et avec Chrysler. Cet accord de collaboration servira de base à la mise en place d’un Master International conjoint en Ingénierie Automobile.
Il permettra aux étudiants de l’une des deux écoles d’obtenir deux diplômes : un de l’école Polytechnique de Turin, (Laurea Magistrale en ingénierie automobile), l’autre de l’Université de Windsor (Master en sciences appliquées en génie de l’automobile).
Le programme permettra également l’échange d’un maximum de 50 étudiants par an entre chaque université.
L’objectif du programme est d’offrir aux étudiants une formation complète, internationale, qui aborde les défis et les nouvelles stratégies dans l’industrie automobile, ainsi que les exigences de la profession d’ingénieur automobile. Les diplômés auront une formation professionnelle solide, des compétences linguistiques, et l’expérience pratique nécessaire pour travailler dans un environnement concurrentiel mondial.
De leur côté, les deux constructeurs automobiles fourniront un soutien financier aux étudiants notamment pour couvrir les frais de déplacement et de logement. D’autre part, des gestionnaires et spécialistes des deux constructeurs interviendront tout au long de la formation. Enfin, les étudiants pourront faire un stage chez l’un des deux constructeurs.
Cet accord permettra également de proposer quatre spécialisations : en systèmes de véhicules, en motorisation, en gestion des procédés industriels et en génie virtuel.
C’est la première fois qu’un tel accord entre deux constructeurs et deux universités de deux continents différents est mis en place.