L’Afrique s’ouvre aux Panda

Après une nuit passée sur le bateau, les deux Panda viennent de poser leurs roues en Afrique. Retour sur les deux étapes européennes, plus dures que prévues.

Quand on y pense, on imagine les étapes européennes du Dakar faciles. Et pourtant, dès les premières éditions du Paris-Dakar, les spéciales disputées en Europe ont joué un rôle de sélection. Rappelez-vous les bourbiers du centre de la France… Le Portugal n’a pas échappé à la règle, et les Panda en ont fait les frais, notamment sur la première étape.

Très sablonneuse, cette première spéciale faisait un peu penser à certains sites des landes : beaucoup de pins jalonnaient la piste, agrémentée de quelques souches. Le problème, c’est qu’au fur et à mesure du passage des voitures, la piste se creusait, comme l’explique Bruno Saby, le pilote de la Panda aux couleurs de la France.

« Nous roulions dans des rails. Le dessous des Panda glissait sur le sable en raison de sa petite garde au sol et, au fur et à mesure que nous avancions, la cloche de l’embrayage se remplissait de sable, le bloquant définitivement. Nos deux Panda ont rencontré le même problème auquel s’est ajouté, en ce qui me concerne, la perte du démarreur » précise le grenoblois.

Au bout de l’étape, les deux Panda affichaient déjà un retard de 2h10 pour Miki Biasion, à la 148ème place, et de 3h10 pour Bruno Saby, à la 158ème place. « Miki et moi-même sommes particulièrement contents d’avoir terminé cette journée galère, se félicite tout de même Bruno Saby. J’avais prédit que si nous sortions de cet enfer, nous serions à Dakar. Il nous reste quinze jours de course pour y parvenir, nous sommes doublement motivés pour le faire ».

Les choses se passeront mieux sur la seconde étape entre Portimao et Malaga. Les Panda ne prendront qu’une quinzaine de minutes de retard chacune, revenant au classement général aux 135ème et 139ème places. Vivement demain et l’Afrique !

Classement des équipages Fiat Panda