Luxe, générosité et classe, la Lancia Musa se distingue de sa cousine Fiat, l’Idea, par ses finitions et ses équipements. Des différences… bien inspirées ?
Lancia, synonyme de luxe, de classe et d’élégance, ce n’est pas nouveau, c’est même la marque de fabrique du constructeur. La Musa n’y échappe pas. Directement dérivée de la Fiat Idea, avec laquelle elle partage 72% des composants, la Lancia se distingue par des lignes plus racées, des couleurs plus chaudes et plus recherchées, et des matériaux plus nobles.
Extérieurement, la Musa présente bien, très bien. Sa grosse calandre domine l’avant et tous les éléments convergent vers elle. Les lignes arrondies, faites de volumes sans arête, invitent à prendre place à bord. Sur les côtés, deux lignes parallèles relient l’avant à l’arrière, de façon dynamique. Les poignées de portes sont couleurs carrosseries, comme les pare-chocs et les baguettes de protections, également ornées de chromes. L’arrière n’est pas sans rappeler celui de l’Ypsilon. Les feux verticaux encadrent le hayon, lui aussi orné de chromes.
Des plastiques trop présents
L’intérieur risque par contre de décevoir ceux qui connaissent l’Idea. Commandes de lève-vitres, console de bord, tout est ici similaire aux deux modèles. Tout sauf les matériaux. Les tissus et plastiques ternes et tristes de l’Idea sont remplacés ici par du cuir, des microfibres, voir du tissu nautique pour les finitions Oro. Les teintes sont douces et accompagnées, là encore, de chromes.
Dommage que les plastiques soient aussi présents, notamment sur la planche de bord. Une planche de bord qui a d’ailleurs tendance à beaucoup se refléter dans le pare-brise, pouvant gêner dans certaines conditions. Les rangements sont omniprésents, et notamment de part et d’autre de l’instrumentation, installée en position centrale. Agréable, nous avons cependant été gênés par un éclairage de la jauge d’essence trop présent à notre goût et attirant trop l’œil, au détriment du compteur de vitesse.
A noter, pour les fans de GPS, optez dès la commande de la voiture pour l’option Connect Nav Plus. Il sera en effet difficile de brancher un kit GPS pour Palm ou Pocket PC. L’inclinaison du pare-brise et sa proximité avec la console centrale compliquent leur installation, quant à l’allume cigare, il est loin, très loin, sur le tunnel central, près du frein à main !
Une habitabilité exceptionnelle
La position de conduite est agréable. L’assise est surélevée et le levier de vitesses est placé au centre de la planche de bord, légèrement en hauteur. Le volant est réglable en hauteur et en profondeur.
Le point fort du petit monospace Lancia, c’est son habitabilité, exceptionnelle. La Musa atteint d’ailleurs un coefficient d’habitabilité record de 99,5 %. Le sentiment d’espace est accentué par la présence du toit ouvrant panoramique GranLuce, présent de série pour les finitions Platino. Composé de deux panneaux vitrés, dont un seul s’ouvre, il recouvre 70% du pavillon.
Avec de faibles dimensions, 3,98 m de longueur pour 1,69 m de largeur, la Musa offre un petit volume de chargement de 390 l pouvant cependant aller jusqu’à 1 420 l une fois les sièges rabattus. Car tout est modulable dans la Musa. Les sièges s’avancent, se reculent, s’inclinent, dans 32 positions différentes. Très simples, les manipulations peuvent se faire indifféremment depuis les places arrières ou le coffre. Seul point noir, le système de fixation de la plage arrière, par clips, qui ne tient pas lorsque l’on avance simplement une partie de la banquette.
Douce et agréable à conduire
Equipée du dernier né des moteurs Fire, le 1,4 16v de 95 ch., notre Musa est idéale pour une utilisation urbaine. Les quatre soupapes par cylindre sont commandées par deux arbres à cames en tête, et le rendement volumétrique a été optimisé, permettant d’atteindre 175 km/h en vitesse de pointe. La consommation est de 8,5 l aux 100 km en cycle urbain, 5,5 l en cycle extra urbain et 6,6 l en cycle mixte.
Sur route, ce petit moteur avoue vite ses faiblesses. Poussif, il aura du mal à transporter quatre ou cinq personnes et leurs bagages sur un long trajet. La motorisation diesel 1,9 JTD sera à préférer pour une utilisation extra urbaine.
La Musa reste cependant douce et agréable à conduire. Elle est équipée de série de quatre airbags, de l’ABS avec répartiteur de freinage EBD, de rétroviseurs électriques et dégivrant, et de la direction assistée électrique Dualdrive.
Si les suspensions sont un petit peu fermes, la Musa reste maniable et stable. Son freinage est précis et la voiture reste bien en ligne, même en freinage d’urgence.
Privilégiant l’accueil et le confort, la Musa propose de nombreux équipements de série, notamment en version Platino. Notre modèle était en plus équipé du pack Dolce Far Poco, regroupant capteurs de luminosité et de pluie, climatisation automatique bi-zône, régulateur de vitesse, sièges avant avec accoudoirs et réglages lombaires, ainsi que des capteurs de recul. Une série d’équipements qui facilitent la vie du conducteur. Car c’est bien ça l’objectif de Lancia. Le dessin du M de Musa symbolisant même… une chaise longue…
Tarif du modèle essayé | |
Musa 1.4 16v Platino | 17 900,00 € |
Antibrouillard | 150,00 € |
Chargeur de CD | 400,00 € |
Pack Dolce Far Poco comprenant climatisation automatique bi-zone Sièges avant avec accoudoirs et réglage lombaire Capteurs de luminosité et de pluie Aide au stationnement Cruise control |
1 000,00 € |
Prix du modèle essayé | 19 450,00 € |