Au Mondial de Paris, le directeur de Lancia France, Arnaud Belloni, revient sur les bons résultats de la marque et ses campagnes de publicité.
Depuis le début de l’année 2008, Lancia signe la meilleure progression en France…
Non ce n’est pas exactement ça. La marque est à un peu plus de 6% en croissance depuis le début de l’année. Par contre sur le trimestre, oui c’est vrai, on a la meilleure croissance sur le marché français.
A quoi sont dus ces résultats ?
A deux choses. D’abord à Musa qui est à un peu plus de 49% de croissance depuis le début de l’année. Et on le doit également au lancement de Delta. On a enregistré 1000 commandes depuis le 11 juillet, depuis le lancement. Et on a livré à peu près 500 voitures.
Musa qui tire les ventes de Lancia, une surprise ?
Non, c’était prévu cette année. Mais c’est quand même une bonne surprise. C’est un peu contradictoire mais parce que ce n’était pas le cas du tout l’année dernière.
Mais la voiture a réussi, grâce à un facelift formidable et à une très belle pub en début d’année a vraiment décoller.
On a fait beaucoup de pub télé avec un choix audacieux d’égérie, que vous connaissez tous bien. On la connait tous bien -Carla Bruni-Sarkozy, ndlr-. Et ça a eu de l’impact deux-trois mois plus tard.
Tout le buzz fait autour de la Musa grâce à cette égérie est-il positif ou au contraire dessert-il la marque ? Les Guignols de l’info sur Canal+ caricaturent ainsi régulièrement Carla Bruni-Sarkozy en citant la marque Lancia.
Non, non, ça ne dessert pas. C’est au contraire un très bon point. C’est un accélérateur de notoriété. En termes d’image c’est plutôt positif puisque l’on n’a pas changé d’opinion sur cette fameuse muse, sur cette fameuse égérie. Elle est belle, italienne et intelligente. Et elle fait des bons choix. Donc non, c’est hyper positif pour la marque.
Que trouve-t-on sur le stand Lancia du Mondial de Paris ?
Il y a trois choses importantes sur le stand. D’abord il y a la Delta, que les parisiens n’avaient pas vraiment découverts de façon définitive. Ils avaient vu le concept il y a deux ans au Mondial de l’auto.
La deuxième nouveauté c’est la Musa Poltrona Frau avec l’intérieur en cuir. Je suis d’ailleurs assis dans un fauteuil culte de la marque Poltrona Frau, le fauteuil Vanity Fair. On utilise les mêmes matériaux que dans ce fauteuil sur cette Musa très haut de gamme.
La troisième nouveauté c’est l’Ypsilon Versus, qui est la griffe haut de gamme de la marque Versace. C’est une série limitée à 1000 exemplaires pour le monde entier. On aura la chance, je pense, d’en avoir une centaine d’exemplaires commercialisés en début d’année prochaine.
Quel accueil pour la Delta depuis sa commercialisation le 11 juillet ?
On a vendu 1000 voitures et on en a livré 500 en deux mois et demi… avec un mois d’août pourri quand même… Les gens étaient plutôt à la plage… Donc on a trois mois pour en vendre encore 1000 et on aura fait l’objectif. C’est possible. Les choses sont possibles.
Un mot sur la campagne de pub Delta ?
Ca marche bien, ça marche bien je crois ! Elle est bien ! Ca plait. Le réseau aime bien, les clients aiment bien. Ils l’ont beaucoup vue. Je crois que c’est assez conforme avec l’image de Lancia.
Cette campagne a été conçue pour créer la polémique. Ce n’est pourtant pas le cas…
Vous savez en général le scandale on l’a quand on ne fait pas exprès et quand on veut faire exprès, on ne l’a pas forcément. Mais il y a quand même eu une polémique. On a fait tous les JT au moment où on l’a lancée. Donc il y a eu un buzz. Mais il n’y a pas eu un buzz aussi fort qu’avec Carla Bruni. On ne peut pas faire le buzz à chaque fois.