Retrait de la Formule 1 et hausse des prix de ses pneumatiques en Europe, Michelin est au cÅ“ur d’une actualité peu réjouissante.
Mi-décembre 2005, Michelin annonce qu’il ne prolongera pas son engagement en F1 au-delà de la saison 2006. Saison pour laquelle le manufacturier français est engagé, notamment avec McLaren Mercedes, Renault F1, BMW/Sauber et Honda Racing F1. La raison évoquée ? L’évolution des règles de la F1 qui devrait imposer un manufacturier unique pour la discipline.
Bien sûr, rien n’est encore fait. Mais Michelin critique aussi les changements incessants de réglementation des courses. Changements qui empêchent de voir à long terme. Dans ce cadre, le manufacturier ne souhaite pas non plus s’engager à long terme. Ajoutez à cela les déboires rencontrés cette saison lors du grand prix des Etats-Unis où Michelin a conseillé à ses équipes partenaires de ne pas prendre le départ faute de fiabilité, et l’on comprend mieux les raisons de cette décision.
Michelin ne ferme cependant pas totalement la porte puisque son dirigeant, Edouard Michelin, précise : « Si les conditions de fonctionnement de la F1 venaient à être profondément modifiées, Michelin proposerait à nouveau et naturellement ses services à différentes écuries. »
Hausse des prix
Dans le même temps, Michelin annonce une hausse des prix de ses pneumatiques en Europe. Une hausse pouvant aller jusqu’à 3,5% pour les pneus Tourisme et Camionnette, et jusqu’à 4% pour les pneus poids lourds et agricole. Ces hausses seront effectives au cours du premier semestre 2006. Elles visent à faire face à l’augmentation du prix des matières premières qui se poursuit en Europe.