Harald Wester, administrateur délégué de Maserati et Abarth, vient d’être également nommé administrateur délégué d’Alfa Romeo. Une nomination synonyme de la naissance d’un pole sport au sein du groupe Fiat ?
Dans un communiqué de presse paru ce matin, Fiat annonce la nomination d’Harald Wester comme administrateur délégué d’Alfa Romeo en remplacement de Sergio Cravero. Celui-ci devenant responsable du plan produits et des concepts.
Une nomination qui pourrait marquer la naissance d’un pole sport déjà évoqué à plusieurs reprises par la presse au sein du groupe Fiat. Harald Wester est en effet déjà administrateur délégué de Maserati et d’Abarth. Mais il est aussi responsable technique du groupe Fiat.
Cette nomination pourrait cependant redonner l’espoir de ne pas voir disparaître la marque suite à l’accord avec Chrysler. Mais pour cela, il faudra encore attendre jusqu’en avril, date de fin prévue pour l’audit de la marque lancé par Sergio Marchionne, directeur exécutif du groupe Fiat. Rappelons en effet que le plan produit est gelé jusque là.
Pour Sergio Marchionne, l’objectif de regrouper les marques Alfa Romeo, Maserati et Abarth sous une direction commune est de permettre d’augmenter et de valoriser les valeurs communes aux trois marques en termes de prestations sportives et de performances.
1 commentaire
Alfa Romeo, Abarth et Maserati, pole sport du groupe Fiat
Là aussi, il y aurait à dire et redire…
La “stratégie” a bon dos!!
On lui fait faire ce qui nous arrange, au moment ou ça arrange.
Un pôle, “sport”, à présent…
Oui, on a vu aussi, en son temps, une tentative de pôle “premium”, en mettant ensemble Alfa & Lancia! Demain, Chrysler?…
Et, bien sur, puisque qu’on parle de (pôle) “sport”, inutile je pense de revenir sur le passé sportif de Lancia, puisquà présent (et jusqu’à nouvel ordre), le positionnement de Lancia (sa “nouvelle identitée” depuis 10 ans…!) est le luxe discret (voir, féminin)!
C’est comme “l’image” de Ferrari, qui n’a jamais pu (ou eu le “droit”…) se mettre (réellement et sans “honte”) au service de la marque (et du Groupe) Fiat, ne voulant pas interférer cette image forte du cheval cabré avec cette marque généraliste! Et pourtant, Fiat en aurait eu bien besoin, à un moment donné…
Si on veut pousser un peu plus loin l’idée du “sport” pour une marque comme Alfa-Romeo, on s’en éloigne d’années en années, au profit de jolies lignes (et on ne va pas s’en plaindre!), de petits diesels (voir succès Mito), de certains moteurs “roturiers” (Holden)… Tout ceci n’est pas si “sportif” que ça! Et puis, “le sport”, en automobile, ça fait vraiment encore “vendre” et rêver” le public, en 2010 et pour la décennie à venir? Pas sur…
D’un côté, il est bien que le Groupe Fiat “réfléchisse” à des stratégies de marques, des logiques de regroupement, des “cohérences” d’approches. Il est normal de réfléchir “tout cour”, aussi… Certes. Mais que d’errements, de changement de caps, de retournements de vestes, de constructions puis démolitions, sans arrêt… Tout cela manque quelque peu de constance dans le temps… Non?
Dernière question: pourquoi Fiat s’est acharné à sortir la Cinquecento, puis la Seicento (15 ans de “carrière” à elles deux), alors que l’actuelle 500 avait sa place légitime et absolument nécessaire depuis TRES longtemps?! Oui, on dira que le Groupe n’avait pas les moyens à l’époque (parce qu’une 500 de 2007 coûte plus cher à développer et construire en Pologne qu’une Cinquecento de 1991???). Parfois, il n’y a pas d’explication, mais juste des fausses explications…