Des affiches de la SNCF vantant les mĂ©rites de son Transilien ont envahies les rues de Paris. Impossible d’y Ă©chapper. Une fois encore, l’Autobianchi Club de France n’est pas innocent.
Les parisiens l’auront sans doute remarquĂ©. Depuis quelques jours, une campagne d’affichage de la SNCF met en scène une petite Autobianchi A112 Elegante d’un bleu très… flashy ! Une voiture qui n’est autre que l’une de celles du PrĂ©sident de l’Autobianchi Club de France, Vincent de Fresquet.
« La SNCF cherchait une petite voiture pour sa campagne d’affichage, explique Vincent de Fresquet. Ses responsables ont contactĂ© un journaliste, membre du club, qui a proposĂ© de prendre une A112. Il leur a donnĂ© mes coordonnĂ©es. Lorsqu’ils m’ont tĂ©lĂ©phonĂ©, j’ai tout de suite pensĂ© Ă cette voiture. Je leur ai envoyĂ© quelques photos. Dès qu’ils les ont vues, ils m’ont rappelĂ©s en me disant, ‘c’est celle-lĂ qu’il nous faut !’ »
Très vite la sĂ©ance photos s’organise. Rendez-vous est fixĂ© Ă Viroflay, un matin de bonne heure, dans une petite rue traversĂ©e par le pont du Transilien. L’objectif : prendre la photo de la voiture au moment oĂ¹ le train passe sur le pont, afin de l’avoir en arrière plan. « Le repĂ©rage n’avait pas très bien Ă©tĂ© fait, s’amuse Vincent de Fresquet. Certes le Transilien passait, mais une fois toutes les trente minutes ! L’attente Ă©tait longue entre chaque passage… »
Peu importe, la petite Ă©quipe, tout de mĂªme composĂ©e d’une dizaine de personnes, rĂ©ussira Ă obtenir la photo souhaitĂ©e en un peu moins de cinq heures. A 11h30, tout est remballĂ©, l’A112 ElĂ©gante et son heureux propriĂ©taire peuvent rentrer chez eux.
Non content d’Ăªtre un club très actif, l’Autobianchi Club de France prouve une nouvelle fois qu’il est devenu incontournable dans le monde de l’automobile ancienne. Et surtout, qu’il est capable, par sa rĂ©activitĂ©, sa disponibilitĂ©, l’Ă©tat et le nombre de vĂ©hicules qu’il regroupe, de faire parler, encore aujourd’hui, de cette petite puce attachante qu’Ă©tait l’A112 dans les annĂ©es 80.