En 2004, le Tour Auto en est à sa treizième édition… sous sa forme actuelle. L’épreuve a en effet fêté son centenaire en 1999.
Tout commence en 1899. Patronnée par l’Automobile Club de France, la première édition du Tour de France Automobile est ouverte aux véhicules à 4 et 3 roues mais aussi aux… voiturelles. Jusqu’en 1937, l’épreuve impose que chaque équipage soit composé d’au moins un membre de l’Automobile Club de France et pèse au moins 70 kg.
Attirés par l’alternance de circuits et de spéciales sur route avec parcours de liaison, les plus grands pilotes et les plus belles voitures reviennent participer après-guerre, à partir de 1951.
De grands noms s’illustreront au fil des ans. C’est le cas notamment de Bernard Consten, qui remportera le rallye 5 fois, donc 4 d’affilée, à partir de 1958.
L’acceptation des prototypes de circuit marque le début de l’âge d’or de l’épreuve. En 1970, une autre épreuve viendra compléter le Tour de France Automobile, le “Grand National”. Il permettra, durant 4 ans, de révéler de jeunes talents français. Puis, au début des années 80, la crise du pétrole commencera à affaiblir l’épreuve qui verra en 1986 sa 50ème et dernière édition.
1992, la rennaissance
Quelques années plus tard, en 1992, Patrick Peter et son organisation Peter Autos, décident de faire renaître cette épreuve que tous considèrent comme exceptionnelle. Elle devient alors une épreuve historique, continuant à combiner circuits et route, dans une ambiance bonne enfant et avec des véhicules qui ont participés aux éditions du Tour de France d’origine.
Le succès est au rendez-vous. En moins de 3 éditions, l’épreuve devient l’une des épreuves historiques les plus prisées au monde. Près de 220 voitures viennent chaque année des 5 continents s’affronter sur des tracés inédits.
Les difficultés ne disparaissent pas pour autant. En 1998, l’organisation du Tour de France cycliste contraint en effet l’organisation à prendre le nom de Tour Auto.
L’année suivante est celle du centenaire du Tour Auto. Pour l’occasion, le Tour sortira de France et visitera deux circuits mythiques : Spa en Belgique et Nordschleife en Allemagne. Hans et Laurence Hügenholtz remportent l’épreuve sur une Ford Mustang. Ils renouvelleront l’exploit trois années de suite au volant d’une Ford GT 40.
2004 est encore marquée par un grand changement, puisque c’est une nouvelle fois son nom qui est modifié. Le Tour Auto devient le Tour Auto Lissac, du nom d’un de ses principaux partenaires. Avec son arrivée, et sans jeu de mot, c’est plus de visibilité que s’offre l’épreuve, avec notamment des quotidiennes sur TF1.