Nè près de Modène, en Italie, le 28 avril 1916, Ferruccio Lamborghini était un “contadino” (un simple paysan). Passionné de mécanique, il ouvre en 1946 un petit garage, très vite rentable, dans sa ville de Cento.
Ferrucio se lance dans la compétition avec notamment un petit spider de sa conception. Malheureusement, suite à un accident, sa carrière de pilote s’arrête.
Il lance alors sa première société en 1949 : il allie ses origines à sa passion et construit des tracteurs. Devant le succès de ses machines, il décide d’aller plus loin et se lance alors dans le matériel de chauffage. Nouveau succès ! Il se retrouve à la tête d’une véritable fortune qui lui permet de s’offrir les plus belles mécaniques de l’époque.
Mais aucune de ces voitures ne le satisfait, même pas sa Ferrari. Il s’en plaint à Enzo Ferrari qui accepte très mal la critique. Vexé, Ferruccio Lamborghini veut alors défier Ferrari sur son propre terrain et construit sa propre voiture de Grand Tourisme, dotée d’un moteur V12. Entouré de la plus jeune équipe d’ingénieurs, il met au point la première 350 GT dans son usine ultra moderne de la banlieue de Modène. Commercialisée en 1964, il faudra attendre la Miura pour que le nom de Lamborghini soit mondialement connu.
Mais lassé, Ferrucio Lamborghini vend sa société en 1975. Il préfère retourner dans ses terres, produire du vin. L’entreprise est alors mise sous contrôle administratif en 1978, incapable d’honorer ses nombreuses commandes.
Deux français, les frères Mimran, la sauve en 1980. C’est l’arrivée de Lamborghini aux Etats-Unis et la rencontre d’un homme, Lee Iaccoca. Président de Chrysler, il rachète la marque et lance en 1990 la Diablo. C’est également l’entrée de Lamborghini en F1. Peu de temps après, Lee Iaccoca est “démissionné”. Une société indonésienne reprend la marque et l’entraîne à la chute.
En 1998, le groupe Audi rachète Lamborghini. Depuis, en septembre 2001, la nouvelle Murciélago est commercialisée.