Le Mans Classic, nouveau record !

par Vincent Royer

Le grand circuit des 24 heures du Mans accueillait la quatrième édition du Mans Classic les 11, 12 et 13 juillet derniers. Un nouveau véritable succès.

Véritable institution aujourd’hui, le Mans Classic n’existe pourtant que depuis 2002 et se déroule tous les deux ans. Départ type Le Mans, grand circuit, 24 heures non stop de compétition, changements de pilotes obligatoires, tout est réuni pour faire revivre 80 ans d’histoire du sport automobile.

Pour preuve, 1000 pilotes venus du monde entier y compris du Japon se partageaient le volant de 400 voitures d’exception. Parmi eux, une quarantaine de pilotes ayant courus les 24 Heures du Mans dont Henri Pescarolo, Gérard Larousse, Jurgen Barth ou bien encore Pedro Lamy.

D’autres découvraient les épreuves d’endurance sur circuit, à l’image de Patrick Zaniroli, plutôt habitué des déserts africains. Malheureusement pour lui, des problèmes de surchauffe le contraindront à abdiquer dès la première manche.

Six plateaux et trois manches par plateau

Pour permettre aux 400 équipages de participer dans de bonnes conditions, et pour préserver les mécaniques, les voitures sont en effet réparties en 6 plateaux d’une soixantaine d’autos chacun. Les plateaux sont constitués par années. Chaque plateau dispute trois manches. Evidemment, tous les types d’autos participants ont déjà courus au Mans entre 1923 et 1979.

Tour d’horizon des forces en présence
Le premier plateau réuni ainsi les voitures de 1923 à 1939. Bugatti, Bentley, Delage et autres Amilcar s’y affrontaient.

Dans le plateau 2, de 1949 à 1956, notons la présence d’une magnifique Fiat 1500 Speciale de 1950. A ses côtés, deux très belles Maserati A6 GCS de 1954, de nombreuses autres Maserati et des Lancia Aurelia B20.

Plus on monte en années, plus la vitesse augmente sur la piste. Le plateau 3 regroupe ainsi les autos des années 1957 à 61. Parmi elles, de nombreuses Ferrari dont une 246 S de 1960, une 196 SP de 1961 et trois 250 GT châssis court ex-Le Mans. Les Alfa Romeo n’étaient pas en reste avec de magnifiques SZT de 1961 et SVZ de 1957.

Mais passons au plateau 4. Ici, côté italiennes, c’est l’unique Ferrari 250 GT Breadvan qui éclipsait ses concurrentes des années 62 à 65. Œuvre de Giotto Bizzarrini, le concepteur de la GTO, et de Piero Drogo, elle ne sera pas ménagée non plus, allant jusqu’à la touchette. Encore plus malchanceuse, la Ferrari 250 LM de l’américain Read, qui fera une sortie fatidique. Pendant ce temps, en piste, les 250 GTO et 275 GTB continuaient à se disputer avec les Alfa Romeo TZ 2, Ford GT40 et autres AC Cobra.

Durant la nuit, si l’ambiance faiblit un peu dans les tribunes, ce n’est pas le cas sur la piste. Et encore moins dans les paddocks et les stands où chacun prépare la manche suivante avec fébrilité.

Au petit matin, la beauté des sons des moteurs s’allie à l’odeur des gommes fondues, des freins surchauffés et aux couleurs du jour qui se lève pour graver en chaque spectateur et en chaque participant un souvenir inoubliable.

Le plateau 5 est alors l’œuvre avec ses bêtes de course des années 66 à 71. Parmi elles, encore de nombreuses Ferrari 330 P3, 512 S, Dino 246 GT ou 365 GTB/4. Des 365 GTB/4 qui fêtaient d’ailleurs leurs 40 ans. Côté Alfa Romeo, 33 et T33/2 animaient également la meute.

Les années 72 à 79 se retrouvaient dans le sixième et dernier plateau. Beaucoup de BMW et de Porsche mais aussi de très belles Ferrari 512 BBLM de 1978 et 79.

Le Mans Classic, c’est aussi hors de la piste

Et pendant que les pilotes s’affrontaient en piste, les spectateurs pouvaient s’approcher au plus près des concurrents des autres plateaux, à la fois dans les stands et sur la prégrille, ouverte au public.

Les clubs étaient aussi de la partie puisque 6500 voitures de clubs étaient venues remplir les pelouses du circuit, représentants plus de 200 clubs. Le Club Ferrari en profitait pour célébrer ses quarante ans.

Les nombreuses autres animations organisées durant Le Mans Classic 2008 auront finies de passionner les 80 000 spectateurs présents dans la Sarthe. Avec ce nouveau succès, Le Mans Classic devient le plus grand événement d’automobile ancienne en France et l’un des plus importants du monde.

Vous êtes prévenu, vous savez maintenant ce qu’il vous reste à inscrire dans votre agenda en juillet 2010.

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3 commentaires

Anonyme 3 février 2012 - 16:40

Le Mans Classic, nouveau record !
Le reportage est sympa. Concernant l’Aurelia, le terme de chewing-gum, employé par la dame, est complètement incongru !Sur, qu’au niveau amortissement, une lame en moins à l’arrière, la ferait moins se vautrer dans les courbes…. Le freinage ne serajamais du type “céramique” Porsche actuel, la direction par contre, assez directe,demandant un doigté subtil, mais ferme, totalement inadaptée à une constitution féminine….n’en déplaise à cette gente.Ce n’est pas moi qui le dit, mais un ponte de la Scuderia Ferrari de 1966 . 1/ On ne jette pas une Aurelia en courbe, mais on l’enroule… 2/ On ne fait qu’effleurer la pédale de frein. Vous freinez, sur une Bugatti ? L’Aurelia, une voiture d’un autre temps ………….

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Toto 3 février 2012 - 16:39

Le Mans Classic, nouveau record !
Le reportage est sympa. Concernant l’Aurelia, le terme de chewing-gum, employé par la dame, est complètement incongru !Sur, qu’au niveau amortissement, une lame en moins à l’arrière, la ferait moins se vautrer dans les courbes…. Le freinage ne serajamais du type “céramique” Porsche actuel, la direction par contre, assez directe,demandant un doigté subtil, mais ferme, totalement inadaptée à une constitution féminine….n’en déplaise à cette gente.Ce n’est pas moi qui le dit, mais un ponte de la Scuderia Ferrari de 1966 . 1/ On ne jette pas une Aurelia en courbe, mais on l’enroule… 2/ On ne fait qu’effleurer la pédale de frein. Vous freinez, sur une Bugatti ? L’Aurelia, une voiture d’un autre temps ………….

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Charly Ajello 2 novembre 2009 - 11:28

Le Mans Classic, nouveau record !
Le reportage est sympa. Concernant l’Aurelia, le terme de chewing-gum, employé par la dame, est complètement incongru !Sur, qu’au niveau amortissement, une lame en moins à l’arrière,
la ferait moins se vautrer dans les courbes…. Le freinage ne serajamais du type “céramique” Porsche actuel, la direction par contre, assez directe,demandant un doigté subtil, mais ferme, totalement inadaptée à une constitution féminine….n’en déplaise à cette gente.Ce n’est pas moi qui le dit, mais un ponte de la Scuderia Ferrari de 1966 .
1/ On ne jette pas une Aurelia en courbe, mais on l’enroule…
2/ On ne fait qu’effleurer la pédale de frein. Vous freinez, sur une Bugatti ? L’Aurelia, une voiture d’un autre temps ………….

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