Maserati continu son développement en France

par Vincent Royer

Cadre somptueux pour voiture d’exception. Durant deux jours, les 27 et 28 mars, le Château de Rouillac, à Canéjan, accueillait le centre d’essai Maserati organisé par la concession Stradale Automobile de Bordeaux-Mérignac. Une concession jusque-là sous panneau unique Alfa Romeo, et qui vient compléter le nouveau réseau de distribution français de la marque au Trident. Un réseau passé de 9 à 22 points de vente hexagonaux pour répondre aux objectifs de développement de la marque voulus par le patron du groupe Fiat Chrysler Automobile, Sergio Marchionne.

Ouvert depuis la fin de l’année, ce nouveau point de vente Maserati comptait sur le cadre prestigieux de cette propriété de Pessac-Léognan pour se faire connaitre.

« Pour nous le lancement a commencé par une communication globale au sein de la ville, au sein du département, explique Charles Laprebendere, responsable de la marque Maserati pour Stradale Automobiles. La première grosse action que nous avons mené c’est une soirée d’inauguration à laquelle bien entendu les clients Maserati étaient invités, mais surtout toute la population capable d’acquérir ce type de véhicules, donc des personnes que l’on ne connaissait pas, et qui ne nous connaissaient pas non plus. Nous avons eu un bon retour, nous avons frôlé quasiment les 300 personnes pour une soirée en semaine. Une soirée réussie !

Maserati c’est le côté sportif, l’élégance et surtout une voiture qui vit. Après cette première phase de présentation, le but pour nous maintenant est de faire gouter un peu plus. On prend un peu plus de temps avec les gens. »

Cinq voitures à l’essai, accompagné de pilotes !

Près de quarante essais seront effectués durant ces deux journées. Et pour permettre aux clients de découvrir l’ensemble de la gamme et l’esprit Maserati, tous les modèles sont à l’essai, à l’exception de la GranCabrio. Deux Ghibli étaient ainsi présentes, une essence et une diesel, ainsi que deux Quattroporte, là encore essence et diesel, et la plus exclusive des Maserati, la GranTurismo MC Stradale et son fabuleux V8 4,7 litres de 460 chevaux !

Et pour permettre aux clients de mieux appréhender les possibilités des voitures, deux pilotes étaient de la partie. Chez Maserati, pas question d’enchainer les essais, on prend le temps de discuter, d’échanger, sur des questions parfois pointues. Une approche bien différente de celle d’un concessionnaire de marque généraliste.

« Un des termes qui peut représenter la marque Maserati, c’est ‘être différent’. Dans l’approche, dans le comportement, dans la façon de faire, il faut que l’on soit aussi différent. Donc beaucoup de questionnement à avoir pour amener tout ça. »

Une marque qui prône la différence, mais qu’en est-il de sa clientèle. Premier bilan après quatre mois d’ouverture.

« Sur Ghibli un mix 50/50 entre le particulier ou le dirigeant de société, qui part sur le diesel ou l’essence. Sur Quattroporte on essaie d’amener un peu plus les gens. Parce que malgré tout, la Quattroporte toute seule était la seule berline donc les gens étaient attirés. Maintenant que la Ghibli arrive avec un gabarit un peu plus compact il faut que l’on insiste nous aussi sur la présentation de la Quattroporte. »

S’il faut insister sur la Quattroporte, c’est qu’il s’agit d’une berline, comme la Ghibli, mais qui avec 30 centimètres de plus offre des prestations bien différentes. Quant aux arguments de vente de la gamme Maserati, ils sont simples, très italiens, très charmeurs.

Des arguments de charme et des objectifs… mesurés

« Les points forts c’est la marque déjà, en premier, la marque et le Trident. C’est la sonorité du véhicule, y compris en diesel. Beaucoup de personnes lorsque l’on appuie sur le bouton d’une diesel découvrent une sonorité différente. Et puis des gens qui ont utilisés des allemandes, qui en sont très contents, mais qui veulent se différencier. Ils veulent passer à autre chose et être différents. »

La différence se fait aussi en termes d’objectif. Stradale Automobile vise seulement trente véhicules pour cette première année. Un objectif en lien avec celui de la marque qui vise 550 véhicules vendus en France et à Monaco pour 2015. En 2014, 478 véhicules avaient été livrés pour cette même zone, soit 2,5 fois le volume de 2013. Une hausse due à l’arrivée de la Ghibli qui a permis à Maserati d’augmenter ses ventes de 136% dans le monde en 2014, avec 36 500 voitures vendues dont 6 360 en Europe. La hausse des ventes devrait continuer en 2015, la marque au Trident ayant pour objectif 50 000 livraisons en 2015 dans le monde.

« Les volumes (2014) ont été atteints. Ils vont continuer d’augmenter sur cette année, mais le but de Maserati n’est pas d’aller faire des volumes comme les marques allemandes premium, ce n’est pas le but. On restera sur ces volumes-là, de façon à ce que le client Maserati reste un client différent. Après les augmentations viendront avec l’arrivée des modèles futurs. »

Le premier arrivera en fin d’année. Il s’agit du premier SUV de la marque, le Levante. Les premières livraisons de ce concurrent des Porsche Cayenne et BMW X6 devraient avoir lieu début 2016. Une année qui verra aussi le lancement d’un nouveau coupé 2+2, la Maserati Alfieri.

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