Dijon, course 2. Dimanche après-midi, lorsque la meute du GT FFSA s’apprêtait à s’élancer pour la deuxième course du week-end, la pluie s’invitait à la fête.
Avec l’arrivée de la pluie, le départ de la course s’effectuait sous Safety-Car. La majorité des pilotes rentrait immédiatement aux stands monter des pneus pluies pendant que certains, à l’image de Beltoise, Besson ou Thévenin attendaient d’observer l’évolution du temps pour prendre une décision.
Pendant ces minutes de réflexion, Olivier Thévenin immobilisait sa Viper en bord de piste, victime d’un problèmes d’alimentation. Finalement les derniers réfractaires changeaient à leur tour de gommes. Seuls Porta, Sourd, Loger et Giroix gardaient les slicks.
Alors que la voiture de sécurité sortait de la piste, le drapeau vert était brandi. C’était alors Olivier Maximin au volant de sa Porsche 996 bi-turbo qui pointait en tête devant Dominique Dupuy, Morgan Moullin-Traffort, William David, Jean-Claude Lagniez et la Corvette de Marc Goossens. Profitant d’une voiture agile dans des conditions d’adhérence précaires, Maximin creusait peu à peu l’écart sur Dupuy et Goossens qui parvenaient finalement à déborder Moullin-Traffort !
Après 20 minutes de course, les ténors remontaient peu à peu au classement. Ainsi, Antony Beltoise reprenait du terrain sur Goossens, le débordait et revenait ensuite dans le pare-chocs de Dominique Dupuy. La Saleen et la Viper se touchaient légèrement.
Une course qui évolue
Malheureusement, Dupuy capitulait après ce contact. A l’approche de la mi-course, les positions évoluaient puisque désormais Anthony Beltoise et Marc Goossens se débarrassaient de Maximin. Par conséquent, Beltoise menait la danse devant Goossens, Maximin et un peloton ultra regroupé composé de Lagniez, Dumez, Besson, Cazenave et Moullin-Traffort. Parmi les hommes de tête, Dumez lançait la vague des ravitaillements, imité au tour suivant par tous ses adversaires directs.
A l’issue de la période des changements de pilotes, Stéphane Lacroix-Wasover héritait de la tête de la course avec une vingtaine de seconde d’avance sur Prette, Bleynie, Blanchemain et Lebon. Pendant que Blanchemain et Lebon s’échangeaient leur position à chaque passage les regards se portaient sur les remontées de David Hallyday, pourtant handicapé par un problème moteur dès le départ, et de Romain Bera. Les deux hommes revenaient respectivement en 4 ème et 5 ème positions.
Malheureusement Romain Bera capitulait en toute fin de course suite à un contact avec un retardataire. Si Gérard Bleynie était assuré de sa troisième place, en tête les deux leaders pointaient roues dans roues à cinq minutes de la fin.
Dans le dernier tour, Prette profitait d’une erreur de Lacroix-Wasover pour passer en tête, offrant ainsi à Porsche et au Team PSI Motorsport leur première victoire de la saison en GT FFSA.
Cinquième, Dumez/Blanchemain profitaient de l’abandon de Thévenin pour conforter leur toute nouvelle position de leader.
Malgré un Stop&Go, les frères Demigneux parvenaient à s’imposer en trophée NGT devant Rabineau/Moullin-Traffort, très à l’aise en début de course et Ruffier/Medici.
Pour la première fois de leur carrière, le tout jeune équipage composé de Julien Ménard et Florian Boukobza franchissait la ligne d’arrivée en vainqueur de la Coupe de France FFSA GT devant Guitard/Rey, de retour sur la podium et Rumpler/Peyroles qui réalisaient ainsi une bonne opération au classement de la Coupe.