Le président américain Obama a visité l’usine Chrysler Jefferson North de Détroit aujourd’hui. L’occasion pour Sergio Marchionne d’annoncer que l’usine de Sterling Heights ne fermera pas, et que le groupe Chrysler comptait vendre 200 000 voitures en Europe et en Amérique du Sud.
Alors que l’administration Obama se félicite de sa décision de soutenir l’industrie automobile américaine en 2009 -elle avait introduit des fonds publics au capital de General Motors et Chrysler qui étaient tous deux en situation de faillite-, le président Obama est venu en personne visiter Détroit, la capitale de l’industrie automobile américaine.
Point de passage obligé, l’usine Chrysler Jefferson North. Après le discours du président, Sergio Marchionne, directeur général de Chrysler, en a profité pour faire plusieurs annonces.
Tout d’abord, et contrairement à ce qui avait été envisagé pour 2012, l’usine de Sterling Heights, également dans le Michigan, ne fermera pas ses portes. Mieux, 900 emplois y seront créés pour ouvrir une seconde ligne de production en 2011. Pour faire face à cet accroissement de la production, Sergio Marchionne a également annoncé que les fournisseurs du constructeur créeraient de leur côté 500 emplois.
Enfin, Sergio Marchionne a expliqué qu’il comptait doubler les ventes de Chrysler entre 2010 et 2011 en Europe et Amérique du Sud, pour atteindre 200 000 ventes. Il compte y parvenir en utilisant les réseaux de distribution du groupe Fiat.
Rappelons que depuis juin 2009, le groupe Chrysler a réalisé un profit de 143 millions de dollar au premier trimestre 2010, a ouvert une seconde ligne de production à l’usine de Détroit Jefferson North (1100 emplois), a lancé le nouveau Grand Cherokee en mai, a annoncé investir 179 millions de dollars pour le lancement de la production du petit moteur essence Fiat 1.4 de 16 soupapes, créant là encore plus de 150 nouveaux emplois.