Toca race Driver 2

par Olivier Desclèves

Pour sa seconde version, TOCA Race Driver s’ouvre à de nouvelles courses et de nouveaux championnats. La monoplace, le rallye ou bien encore les courses de camions font leur apparition. Quant aux italiennes, elles disparaissent complètement des circuits.

Cette nouvelle version de ce que l’on peut considérer désormais comme un standard de la simulation de course automobile ne vous décevra pas. Les sensations sont excellentes, et le temps d’adaptation au jeu nettement moins long que sur la première version.

Pour autant, n’imaginez pas que c’est plus facile qu’avant. Si la prise en main de la voiture est peut-être un peu plus tolérante et intuitive pour le débutant, on découvre vite que la moindre erreur de pilotage se solde irrémédiablement par la perte de plusieurs places.
Les vibreurs ne sont pas négligeables, et avec des voitures légères, il n’est pas rare de perdre le contrôle à leur passage. Le placement sur la piste, et un bon freinage font également partie des éléments indispensables à maîtriser pour gagner.
Le mode de conduite en vue subjective est tout simplement excellent quelques soient les véhicules, si bien que l’on en oublie rapidement les autres.

Un jeu diversifié, trop peut-être

Il est peut-être dommage d’avoir trop voulu diversifier ce jeu, jusqu’à y intégrer des courses de rallye. Celles-ci sont loin d’avoir le niveau de finition des jeux dédiés comme Colin McRae 4 et font un peu tache dans l’ensemble. Les courses de Trucks américains, bien qu’elles restent dans l’esprit du jeu, ne vous procurerons pas de sensations transcendantes.

Un mode Simulation Pro est disponible en complément du mode simulation standard, et réservé aux plus aguerris. Une alerte vient prévenir le néophite que dans ce mode, un volant est indispensable. Effectivement la moindre accélération en virage aura pour effet immédiat de vous faire partir en tête à queue. Un régal ! Si vous ne savez pas ce qu’est le transfert de masse, vous allez l’apprendre rapidement.

Il reste étonnant que pour un jeu qui joue la carte de la simulation à un niveau aussi avancé, il soit possible dans tous les modes d’interrompre la course, et de pouvoir la recommencer. Bien que se soit souvent la seule façon de progresser rapidement en mode carrière sans avoir à refaire tout le championnat.

Le graphisme au service du plaisir de piloter

Le graphisme est superbe à tout point de vue. La modélisation des voitures est une véritable démonstration du savoir faire de Codemasters dans ce domaine. Le choix de textures plus riches vient renforcer l’agrément général, et si par hasard, il vous arrivait de passer dans l’herbe, vous pourriez avoir l’occasion d’y distinguer quelques pâquerettes. Notons au passage que celle-ci est particulièrement traîtresse, ce qui rend l’option de « couper à travers champs » extrêmement hasardeuse, bien que parfois payante… Le rendu climatique est une réussite dans le genre, ainsi que la bande sonore, compatible avec les dernière normes de son environnemental.

En somme le plaisir de la conduite est là, mais la piste ne vous fait pas de cadeaux. L’intelligence artificielle a bien progressé, et les voitures ne vous foncent plus dedans au démarrage, mais font en sorte de vous éviter sans pour autant vous céder le passage. Lors des accrochages, les autres voitures réagissent également très bien, ce qui contribue à rendre toutes les fautes plus sévères, parce que pendant que l’on manœuvre, les autres continuent de rouler…
Les véhicules se déforment lors des chocs, et les abandons pour casse sont fréquents, et justifiés. Petit bémol du côté des commentaires du coach qui sont souvent un peu à côté.

Les italiennes, grandes absentes…

Le scénario général reprend le principe de la première version. Vous incarnez un jeune pilote, « qui a du potentiel », et 24 saisons pour faire ses preuves et monter au plus haut niveau.
La progression en mode carrière est ponctuée de séquences vidéo du meilleur effet, justifiant sans doute les 3,5Go nécessaires pour une installation complète (1,5Go pour une installation minimale). Une ambiance un brin macho qui sent bon l’huile et la gomme.

La déception de ce jeu, la disparition des italiennes. Les Alfa Romeo 147 ou autres GTV ne répondent en effet plus à l’appel. Pas de trace non plus des 156 GTA qui évoluent en grand tourisme. Il faut espérer que Codemasters rectifie le tir avec le troisième opus de cette série pourtant plus que réussie.

Toca Race Driver reste donc un titre phare pour les pilotes initiés, mais l’absence d’un mode arcade risque de décourager plus d’un débutant qui n’aura pas le courage de recommencer 7 ou 8 fois la même course avant de parvenir au score qui ouvre le championnat suivant. Cela dit, les courses sont plus courtes que dans la précédente édition, et les championnats moins longs…

Le jeu en bref

– 31 circuits et 48 tracés différents comme Hockenheim en DTM allemand ou Surfer Paradise en V8 australien
– 35 voitures de légendes dont la Ford GT, l`Aston Martin Vanquish, la Jaguar XKR Convertible, la Nissan Skyline et l`AMG-Mercedes CLK.
– Jusqu`à 21 voitures en piste en simultanément
– Mode Multijoueurs sur PC
– Versions pour PC, Playstation 2 et Xbox

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