Guitariste des Black Sabbath, légende du rock depuis les années 60, Tony Iommi est aussi depuis cette époque un grand fan de Lamborghini. Il roule aujorud’hui en Urus.
Ce n’est un secret pour personne, les rockeurs sont souvent de grands passionnés d’automobile. Tony Iommi, le guitariste et maître des riffs de guitare des Black Sabbath, en est la preuve vivante. Celui qui, avec le chanteur Ozzy Osbourne, le bassiste Geezer Butler et le batteur Bill Ward, a inventé un son qui servira de base au futur heavy metal, est ainsi un grand fan de… Lamborghini. Une marque elle aussi… animale.
Nous sommes en 1968 dans la cité industrielle anglaise de Birmingham, le groupe Black Sabbath vient de se former. Les premiers succès arrivent. Les premières Lamborghini aussi pour Tony Iommi.
« J’ai commencé par acheter deux Espada dans les années 1970, explique-t-il, l’une après l’autre, puis ce fut le tour d’une Miura SV. »
Tony Iommy en Lamborghini Urus bleu
Cinquante ans plus tard, après plus de 100 millions d’albums vendus, des tournées dans les stades du monde entier, des générations entières de groupes de rock influencés par sa musique, Tony Iommi reste un inconditionnel de la marque au taureau.
« Lorsque l’Urus a été présentée, j’en suis tombé immédiatement amoureux, reconnait-il. Elle est très agréable à conduire et très confortable. J’ai été impressionné la première fois que je l’ai essayée sur la piste. C’est une voiture fantastique et vraiment très réactive ! Lorsque j’en suis descendu, je n’en revenais pas : comment un objet de cette taille pouvait-il être aussi rapide ? Il me la fallait. Puis j’ai été subjugué par le bleu, je n’avais donc pas d’autre choix que de choisir un modèle de cette couleur. »
Cette fidélité à la marque de Sant’Agata Bolognese est un peu à l’image du groupe à ses racines. « Pour nous, il s’agissait de rester fidèles à ce que nous faisions, à ce en quoi nous croyions et à ce que nous aimions, dès le premier jour et tout au long de notre carrière. Je n’ai jamais changé mon style pour suivre les tendances. Nous-mêmes avons été à la mode, avant de finir par ne plus l’être, parce que les choses autour de nous changeaient constamment, mais nous n’avons jamais fait de compromis. Nous avons su redevenir aussi grands que par le passé et remplir à nouveau les stades. Ce fut incroyable ! »
“Lamborghini a toujours été à la recherche de l’innovation tout en conservant la puissance inégalée et le son inimitable qui font de la marque ce qu’elle est”
Tony Iommy voit cette même constance dans le développement de Lamborghini. « Nous avons lancé le heavy metal, précise-t-il, un genre qui a été une source d’inspiration pour des groupes comme Metallica et les Foo Fighters de Dave Grohl qui ont développé leur propre style. La musique change au fil du temps, mais la nôtre est restée à peu près la même parce que c’est ce que nous sommes : lorsque vous êtes totalement immergés dans quelque chose et que cela vous appartient complètement, cela se reflète dans la musique que vous jouez. Avec les années, nous nous sommes améliorés, mais notre état d’esprit initial est resté le même. De la même manière, Lamborghini a toujours été à la recherche de l’innovation tout en conservant la puissance inégalée et le son inimitable qui font de la marque ce qu’elle est. »
Si Tony Iommy profite du repos imposé par la pandémie depuis un an, il ne compte pas laisser son Urus au garage pour autant. « J’ai traversé le monde en avion un nombre incalculable de fois pendant 50 ans, donc je pense que les voyages sont terminés pour moi. Maintenant, c’est agréable de rester assis pendant un moment et c’est la plus longue période que j’ai jamais passée au même endroit. Je n’arrive pas à y croire ! Mais quand il sera à nouveau possible de se déplacer, je remonterai dans mon Urus et la conduirai jusqu’à notre maison de Sandbanks, qui surplombe la mer du Dorset. »