Comme tous les ans, Bonhams organise le 19 décembre à Gstaad sa vente annuelle de Ferrari au Palace Hotel. La particularité cette année, la vente de 14 Ferrari de l’exceptionnelle Collection Lepeltier.
Propriétaire d’une petite station service familiale à Thônex, près de Genève, il est passionné de Ferrari. Il débute alors une longue période d’économie. Au bout de quelques années, en 1964, il peut enfin réaliser son rêve et devient propriétaire d’une Berlinette 250GT, couleur Rosso Rubino.
Conservée au sein de sa collection, elle possède toujours sa peinture et sa sellerie rares d’origine. Très vite, Michel Lepeltier, toujours grâce à son entreprise florissante, peut acheter d’autres modèles sortant des lignes de production de Maranello.
C’est le cas notamment de la Daytona 365GTB/4 qu’il voit en mars 1972, au Salon de l’auto de Genève. Il l’achète immédiatement, de couleur jaune. Un an plus tard, Michel Lepeltier s’offre une Berlinette 250GT SWB avec sa carrosserie acier. C’est l’un des deux seuls modèles recensés à être dotés de phares couverts.
Plus tard, Michel Lepeltier complète sa collection avec deux Dino, une 308 GTB, l’un des premiers modèles à carter sec avec carrosserie en fibre de verre (vetroresina). Stupéfiante, cette voiture est également dotée de l’une des plus rares finitions d’usine, le Verde Germoglio (le vert menthe).
Puis le couple Lepeltier continue sa collection comme le prouve l’inventaire complet présenté à la vente :
1971 Ferrari 246 GT Dino
1961 Ferrari 250 GT SWB Berlinetta
1963 Ferrari 250 GT Lusso
1973 Ferrari 246 GT Dino
1965 Ferrari 275 GTB
1966 Ferrari 275 GTS
1967 Ferrari 275 GTB/4
1969 Ferrari 365 GTB/4 Daytona
1972 Ferrari 365 GTB/4A Daytona
1974 Ferrari 365 GT4 BB
1976 Ferrari 308 GTB Vetroresina
1980 Ferrari 512 BB
1985 Ferrari 288 GTO
1989 Ferrari F40
Présentées dans un état d’origine exceptionnel, acquises neuves ou pour la plupart en seconde main auprès du premier propriétaire, ces voitures ont très peu roulé.
Mais plus qu’une Collection exeptionnelle, le destin de Michel Lepeltier est aussi tragique. En 1990, il est mortellement blessé, en France, par un cambrioleur qui tente de lui dérober sa F40 récemment acquise. Cette voiture est d’ailleurs proposée à la vente, avec un très faible kilométrage, 3 000 km à peine…
2 commentaires
Vente exceptionnelle pour destin tragique
Salut,
Un grand merci pour ces informations fascinantes, j’ai mis votre page dans ma barre de bookmarks.
Kareen Forneris
Salariée hotel 3 étoiles calais
Vente exceptionnelle pour destin tragique
lepeltier
je suis très étonné
de lire vos allégation mensongère
merci