Malgré une évolution plutôt inquiétante, une baisse de 13,7% des immatriculations en 2004, Fiat se veut confiant en l’avenir.
Avec 2 014 000 véhicules immatriculés en 2004, le marché français a légèrement augmenté de 0,2 %. Dans le même temps, le groupe Fiat immatriculait 64 798 voitures, soit une faible part de marché, seulement 3,22 %. Parmi celles-ci, il faut distinguer 13 454 Alfa Romeo, soit 0,67 % de part de marché, 48 283 Fiat, soit 2,4 % de part de marché, et enfin 3 061 Lancia, soit 0,15 % de part de marché.
Des résultats jugés… positifs
Mais le constructeur revient sur sa politique d’assainissement des ventes pour expliquer les résultats et les juger… positivement. Souhaitant privilégier les ventes aux particuliers, le constructeur a fortement réduit celles aux loueurs de courte durée et les ventes constructeurs. Le nombre de véhicules vendus diminue donc mais la part des immatriculations aux particuliers augmente de 9 % en 2004, représentant 65,8 % des immatriculations. Un des pourcentages les plus élevés du marché français.
Du côté d’Alfa Romeo et de Lancia par contre, les ventes sont en nette hausse. Alfa Romeo affiche ainsi +6,4 % d’immatriculations aux particuliers et +10 % aux sociétés. Quant à Lancia, avec une hausse de 55,3 %, la marque obtient une des plus belles progressions de 2004. Une progression dûe au succès des deux derniers modèles, les Ypsilon et Musa, visant le marché du luxe et de l’exception.
Chez Fiat c’est la nouvelle Panda qui affiche les plus beaux résultats, avec 13 703 immatriculations en 2004. Un résultat conforme aux objectifs du contructeur.
Objectifs 2005 en hausse
Pour 2005 les objectifs sont naturellement revus à la hausse. Le groupe vise 75 400 immatriculations, soit une part de marché en hausse de 0,44 % à 3,66 %. Parmi elles, 15 400 Alfa Romeo, pour 0,75 % de part de marché, 55 000 Fiat pour 2,7 % de part de marché et 5000 Lancia, soit 0,24 % de part de marché. Lancia visant ainsi une hausse significative de 66 % de ses immatriculations.
Du côté des utilitaires légers, avec 20 870 véhicules immatriculés en 2004, Fiat est en tête des importateurs en France, avec 5,1% du marché. Ses objectifs en 2005 sont plus mesurés que la branche véhicules particuliers, avec une part de marché visée de 5,2 %, soit 21 880 immatriculations.