La direction de Stellantis reçue par le Pape François pour parler… mobilité durable

par Vincent Royer

John Elkann, Président de Stellantis, Carlos Tavares, CEO de Stellantis, et  Olivier François, CEO de la marque Fiat, ont été reçus la semaine dernière par le Pape François au Vatican.

Lundi, 24 mai, la nouvelle Fiat 500 électrique a fait son entrée au Vatican. Non en tant que nouvelle papamobile, il s’agissait pourtant d’une version cabriolet, mais pour parler mobilité durable.

John Elkann, Président de Stellantis, Carlos Tavares, CEO de Stellantis, et Olivier François, CEO de la marque Fiat, étaient reçus par le Pape François pour « présenter les objectifs et valeurs du groupe Stellantis, son engagement en faveur de la mobilité durable et… la nouvelle Fiat 500 ».

Créée en janvier, Stellantis réuni pas moins de 300 000 employés répartis dans le monde et représentant autant de diversités que de valeurs communes. La direction du nouveau groupe voulait ainsi présenter ces valeurs communes qui doivent guider Stellantis : « intégrité et éthique dans tous les secteurs de l’entreprise et tout au long de la chaîne de valeur. En termes simples, la responsabilité sociale de l’entreprise ».

Fiat présentant sa nouvelle 500, son premier modèle 100% électrique, comme « un projet sur le respect de l’environnement et portant un message visant à stimuler des choix et des comportements responsables, mais aussi à lancer un appel à l’action pour créer un avenir meilleur et plus durable pour les générations futures », c’est tout naturellement qu’ils ont conduits la 500 électrique au Vatican.

La Cité du Vatican s’est engagée à réduire à zéro les émissions nettes avant 2050

Auteur d’une encyclique sur l’écologie en 2020, Laudato Si, invitant chaque catholique à se préoccuper de l’environnement, le Pape François s’était de nouveau exprimé en décembre dernier à l’occasion du sommet virtuel pour marquer le cinquième anniversaire de la signature des Accords de Paris sur le climat. Un sommet organisé par les Nations unies, le Royaume-Uni et la France, en partenariat avec le Chili et l’Italie. A cette occasion, il avait rappelé ses engagements pour la promotion « d’une écologie intégrale, qui place la dignité humaine et le bien commun en son centre ». Il avait également insisté sur l’importance de l’éducation pour y parvenir. « Les mesures politiques et techniques doivent être associées à un processus éducatif qui favorise un modèle culturel de développement et de durabilité centré sur la fraternité et l’alliance entre l’être humain et l’environnement ».

Enfin, il s’était engagé à ce que la Cité du Vatican réduise « à zéro les émissions nettes avant 2050, en intensifiant ses efforts de gestion environnementale, déjà en cours depuis quelques années, qui rendent possible l’usage rationnel des ressources naturelles comme l’eau et l’énergie, l’efficacité énergétique, la mobilité durable, la reforestation et l’économie circulaire, y compris dans la gestion des déchets ».

Alors à quand une papamobile verte ? Les prétendants sont déjà sur les rangs, l’américain Fisker ayant ainsi en avril dernier proposé par exemple de concevoir une papamobile 100% électrique réalisée à partir de matériaux recyclés et dérivée de son SUV Ocean.

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