Les Viper re-VIENNE

Les Viper profitent des déconvenues de leurs adversaires pour retrouver le chemin de la victoire, avec le succès de Frédéric Makowiecki et Gaël Lesoudier, devant Dumez-Balandras et les Champions en titre, Patrick Bornhauser et Olivier Thévenin.

Malmenées depuis le début de la saison, les Viper reprennent du poil de la bête depuis Dijon, grâce à un aménagement du règlement afin de rééquilibrer les forces. Sur une piste humide en début de course, mais rapidement sèche, les représentants de la marque Américaine passaient outre les embûches, et profitaient de l’hécatombe en tête pour se rappeler au bon souvenir de tous. En début de course, Sébastien Dumez s’illustrait, tout d’abord en débordant Makowiecki, puis en se frictionnant avec Soheil Ayari. « Un fait de course », comme le rappelait Ayari, mais lourd de conséquences puisqu’il conduisait plus tard à l’abandon de la Saleen numéro 9.

Dumez et Makowiecki ne se lâchaient pas, et c’était lors du changement de pilotes, que la différence se faisait, en faveur de l’équipage MTO Mirabeau. « Je ne connais pas bien l’auto, je suis bien reparti en enclenchant le limiteur de vitesses, mais j’étais en première alors qu’il fallait être en seconde, j’ai donc perdu un temps précieux. C’est dommage car nous avions la voiture pour gagner » expliquait Richard Balandras. En effet, le remplaçant de Jean-Luc Blanchemain tentait durant toute la deuxième partie de course de trouver l’ouverture, mais Lesoudier résistait bien, et c’est donc la Viper numéro 10, de Lesoudier et Makowiecki qui l’emportait devant la Viper numéro 11 de Dumez et Balandras. Sagement, consciencieusement, sérieusement, Patrick Bornhauser et Olivier Thévenin revenaient sur le podium, au terme d’une course réfléchie et régulière. Première victoire de la saison donc pour une Viper, et bien entendu, premier podium de la saison 100% Viper, puisque la Saleen de Dominique Dupuy et François Fiat pointait 4 ème , devant la Corvette de Soave et Cayrolle.

Le point avant la trêve

La mi-saison est maintenant passée, et bien entendu, avec cinq victoires au compteur, Soheil Ayari et Bruno Hernandez, malgré leur abandon lors de cette course, mènent la danse avec 188 points. Les deux hommes, et leur équipe, le Team Oreca, vont donc maintenant pouvoir commencer à gérer : «Maintenant nous pouvons penser au titre, et nous abordons différemment les courses» déclarait Soheil Ayari. Derrière eux, les Corvette de PSI Expérience pointent en deuxième et troisième positions, malgré un week-end très difficile : « A part la première séance qualificative, on peut dire qu’on les a accumulé » analysait Philippe Tillie, déçu des résultats. Avec 113 points pour Alliot et Hallyday et 105 points pour Palttala et Kuismanen, l’équipe PSI devra se montrer irréprochable pour tenter de venir contester la première position à la Saleen du Team Oreca.

Derrière eux, quatre voitures pointent en huit points, avec la Ferrari de Policand-Balthazard talonnée par la Corvette de Bouchut-Lebon, la Saleen de Dupuy-Fiat et la Viper de Bornhauser et Thévenin. Quatre voitures différentes pour qui le début de saison n’a pas été parfait, mais à partir d’Albi, ce sera l’heure de la revanche !

Le Portugal l’emporte en Trophée GT2 mais chute en Coupe de France FFSA GT

« J’y croyais… mais ce n’était pas la bonne solution ! ». Raymond Narac tentait le pari de partir en pneus sculptés, mais ce choix ne s’avérait effectivement pas le bon, puisqu’il devait rapidement repasser par les stands pour changer de gommes. Cela profitait dans un premier temps à la Dodge Viper de Romain Bera, mais finalement les frères Monteiro parvenaient à leur fin, en s’emparant de la tête et en l’emportant : « On voulait vraiment gagner devant Narac et Lecourt… c’est fait, nous sommes heureux ». Narac et Lecourt remontaient tout de même en deuxième position en fin de course.

En Coupe de France FFSA GT, Julien Rodrigues menait les débats, mais Colas effectuait une belle remontée. Julien passait le volant à son oncle, Manuel, qui ne pouvait rien faire face au retour de Thierry Guiod, bien décidé à empêcher le Portugal de signer le doublé ! Non seulement Guiod parvenait à déborder Rodrigues, mais ce dernier partait ensuite à la faute. En remportant une victoire de plus, Colas reprend un peu d’air au classement de la Coupe, mais rien n’est encore joué.

Le film de la course

Suite à sa sortie de piste en qualifications, la Corvette de Bouchut et Lebon ne prenait pas le départ. Pluies ou slicks, la question méritait d’être posée après les violentes averses survenues avant la course. Ainsi, tous les pilotes ou presque s’élançaient en pluie pour les tours de mise en grille, mais rapidement tous décidaient de revenir aux stands pour passer des slicks. Pendant ces tours de mise en grille, Philippe Alliot se faisait surprendre et partait à la faute. Il parvenait à revenir aux stands, mais les dégâts étaient trop importants pour qu’il puisse prendre le départ.

Soheil Ayari virait en tête, mais Cyril Hélias, huitième sur la grille, surprenait tout le monde et pointait deuxième à la fin du premier tour, devant Policand, Makowiecki, Dumez, Lasserre, Zangarelli et Palttala. Mais dès la fin du deuxième tour, Cyril Hélias rentrait aux stands. En effet, le pilote du First Racing avait gardé des pneus pluies, ce qui expliquait sa performance sur une piste encore légèrement humide, mais qui s’asséchait très vite. Dans le troisième tour, Dumez à l’attaque débordait Makowiecki, et au même instant Policand disparaissait du classement : suite à un contact, il endommageait une jante et la transmission de sa Ferrari. Ainsi, Ayari menait toujours la course devant Dumez, Makowiecki et Zangarelli, puisque Lasserre et Palttala s’accrochaient et perdaient un temps précieux.

Un peu plus tard, alors que Sébastien Dumez profitait des retardataires pour revenir sur le leader Soheil Ayari, les deux hommes se touchaient, et la Saleen partait en tête à queue, dégringolant ainsi en 11 ème position. Seulement dans l’action, Ayari était victime d’une crevaison lente qui le contraignait plus tard à l’abandon.

Dumez en tête, l’écart sur son poursuivant direct, Frédéric Makowiecki, se stabilisait, tandis que pour la troisième place, Zangarelli contenait tant bien que mal Olivier Thévenin. Ce dernier allait trouver l’ouverture, tout comme Dominique Dupuy, qui après une superbe explication prenait le meilleur sur la Viper de Fabien Giroix pour le gain de la 5 ème position. Après un début de course fou, les positions se stabilisaient à l’approche de la mi-course, après que Dominique Dupuy ne parvienne à déloger Zangarelli de la quatrième position. A l’approche du changement de pilotes, Dumez et Makowiecki pointaient toujours roues dans roues, devant Thévenin, Dupuy et Zangarelli. Tous rentraient en même temps aux stands, à la fin de la
période autorisée.

Sur la Viper numéro 10, Gaël Lesoudier prenait le meilleur dans les stands sur la Viper numéro 11 désormais emmenée par Richard Balandras. Les deux hommes ne se lâchaient pas d’une seconde, Balandras tentait de trouver l’ouverture, mais Lesoudier défendait chèrement sa première position. Ils franchissaient dans cet ordre la ligne d’arrivée, devant la Viper arborant le numéro 1, pilotée par Patrick Bornhauser.

Les déclarations

Frédéric Makowiecki (Chrysler Viper GTS-R – MTO Mirabeau), 1 er
« C’était important par rapport aux déboires d’hier de bien faire. On voulait prendre notre revanche. Cette victoire est importante pour l’équipe qui fait un super boulot depuis le début de la saison, et durant tout le week-end nous avions la voiture la plus performante je pense. Il y a eu de belles bagarres, c’était sympa, ici ce n’est pas évident de doubler, il fallait donc un peu forcer le destin de temps en temps ! »

Gaël Lesoudier (Chrysler Viper GTS-R – MTO Mirabeau), 1 er
« Je suis ressorti derrière Richard [Balandras], et j’ai pris l’avantage au premier virage. Ce n’était pas facile de contenir Richard, mais j’étais mieux en motricité, donc il n’a jamais vraiment été en mesure de m’attaquer. Il a été très correct, il n’a pas tenté le diable. Cette victoire nous fait vraiment plaisir, l’équipe a fait du super boulot, Fred [Makowiecki] a choisi les réglages qu’il fallait. Bref c’est super. »

Sébastien Dumez (Chrysler Viper GTS-R – Euroflash Autovitesse), 2 ème
« Durant mon relais ma voiture était parfaite, bien meilleure qu’hier. Nous avons fait quelques changements qui étaient les bons. Fred [Makowiecki] était rapide, mais il ne pouvait pas me doubler, je me suis appliqué à rester très propre. Avec Ayari nous nous sommes touchés, je l’ai doublé à l’intérieur, mais je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé. Je crois cependant qu’il n’était pas top en pression de pneus, car je revenais très vite sur lui. Je suis heureux de ce résultat, et à Albi je retrouverai mon équipier habituel pour faire encore mieux ! »

Richard Balandras (Chrysler Viper GTS-R – Euroflash Autovitesse), 2 ème
« Pour un retour en GT1 je suis content du résultat, et je remercie Autovitesse, Euroflash et la Matmut de m’avoir donné l’opportunité de faire une course en GT1. Ce résultat est inespéré. Seb Dumez] m’a donné une bonne auto, en super état. J’ai fait une erreur au changement de pilotes, j’ai perdu trop de temps et je me suis retrouvé à l’extérieur dans le premier virage, et bien entendu il était hors de question de fermer la porte. Gaël [Lesoudier] était plus vite dans les lents, l’attaquer aurait été hasardeux, d’autant qu’il a très bien géré sa course. Ceci dit, nous avions une auto qui valait la victoire. »

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