Tour Auto 2006, les italiennes… régulières

par Vincent Royer

A défaut d’être les plus rapides, les italiennes se sont montrées les plus régulières dans cette quinzième édition du Tour Auto.

Après une excursion l’an dernier sur l’Esplanade des Invalides, la caravane du Tour Auto Lissac 2006 retrouvait les fontaines du Trocadéro. Ce lundi 24 avril, près de 200 voitures viennent prendre place et se faire inspecter. C’est en effet le moment des vérifications techniques et administratives avant le grand départ, pour cinq jours de course.

Comme toujours, les italiennes sont fortement représentées. Ferrari 250 GT Lusso, Tour de France, GTO, Berlinetta, mais aussi 275 GTB. Sur l’une d’elle, la 275 GTB numéro 170, l’équipage Grégory Noblet et Gilles Guichet, fils du célèbre équipage des mêmes noms.

« Le plaisir, c’est de gagner ! »

Parmi les raretés, une très belle Ferrari 212 Export, deux magnifiques Maserati A6GCS et enfin, une Stratos. Alfa Romeo n’est pas en reste avec moult Giulia 1600 GT, GTA, 2000, 1750 GTV ou bien encore TZ. Chez Lancia, moins de représentantes, mais parmi celles-ci, des Fulvia, Aurelia B20 et autres Stratos.

Alors que le soleil brille, quelques équipages se font remarquer. Celui de l’Alpine A110 numéro 207 par exemple. Au volant, l’ancien pilote de F1 Eric Comas. A ses côtés, l’acteur Claude Brasseur, habitué du monde de la compétition automobile. Rappelons qu’il a remporté le Paris-Dakar en 1983 avec Jacky Ickx. Et cette victoire lui a laissé le goût de la gagne. « Je suis ici pour le plaisir, explique-t-il. Mais le plaisir, c’est de gagner ! » Les choses sont claires.

L’équipage Linwood sauve l’honneur

Pendant cinq jours, les concurrents se battent donc sur route, circuits et épreuves spéciales. Cinq classements permettent de départager les 195 équipages. De Paris à Cannes, en passant par Beaune, Vichy, Chateauneuf-sur-Isère et Nîmes, les pilotes emprunteront les circuits de Dijon Prenois, Magny-Cours, Charade et Ledenon. Tout se déroulera sans encombre. Seule la spéciale du col des Limouches devra être annulée à cause du brouillard.

A l’arrivée à Cannes, après 1870 kms parcourus, Claude Brasseur devra se contenter de la 8ème place de sa catégorie, remportée par un autre grand nom, Jean Ragnotti, également sur Alpine. Dans cette catégorie H, la première italienne n’est que cinquième. Il s’agit de la Ferrari 365 GTB/4 de Cazalières et Firmo. Pas de meilleur résultat en catégorie G, où la première italienne est encore une Ferrari 365 GTB/4. Mais l’équipage Mason et Mason doit se contenter de la sixième place. Au classement VHC, les Lotus Elan et autres Jaguar Type E dominent les débats en s’emparant des quatre premières places, suivies par une Ford Cortina Lotus. L’Alfa Romeo Giulia TI Super de 1964 des allemands End et End s’empare de la sixième place. Au classement Indice de Performance, on retrouve les allemands End et leur Giulia à la quatrième place. Enfin, l’équipage britannique Linwood et Linwood sauve l’honneur en s’imposant dans la catégorie Régularité, avec une autre Giulia 1600 de 1968.

DSC_3632-2.jpgDSC_3639-2.jpgDSC_3654-2.jpgDSC_3661-2.jpgDSC_3669-2.jpgDSC_3714-2.jpgDSC_3716-2.jpgDSC_3768-2.jpgJean Ragnotti
Jean Ragnotti
Claude Brasseur
Claude Brasseur

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