2004 sera dĂ©cidemment une grande annĂ©e pour Maserati. L’annĂ©e de ses quatre-vingt dix ans d’existence, mais aussi l’annĂ©e de son grand retour au sport automobile avec la MC12. Les vingt-cinq premiers exemplaires destinĂ©s Ă la route sont dĂ©jĂ prĂȘts, et le premier rendez-vous avec la compĂ©tition est fixĂ© au 5 septembre.
Mars 2004, Maserati prĂ©sente officiellement sa nouvelle GT de course lors du salon de l’automobile de GenĂšve. La MC12 sera proposĂ©e en deux versions, routiĂšre, ou modĂšle de sĂ©rie, et compĂ©tition pour le circuit. TrĂšs peu de diffĂ©rence entre les deux, principalement esthĂ©tiques. Noire ou bleue pour la compĂ©tition, blanche et bleu pour la route.
Destinée au championnat FIA GT, la MC12 marque le retour de Maserati à la compétition. Dans quelques jours, elle prendra part à sa premiÚre compétition lors de la manche italienne du championnat, à Imola, le 5 septembre 2004.
La MC12 ne marquera pas de points au championnat
Les autres Ă©quipes participant au championnat ont donnĂ© leur accord pour que la voiture participe aux trois derniĂšres courses de la saison alors qu’elle n’est pas encore homologuĂ©e par la FIA. Des modifications ont cependant dĂ» ĂȘtre effectuĂ©s par Maserati par rapport au modĂšle d’origine. L’aileron arriĂšre a Ă©tĂ© rĂ©duit afin de ne pas dĂ©passer le pare-brise en largeur, et des brides ou du leste pourront ĂȘtre rajoutĂ©s lors du week-end de course. D’autre part, la MC12 ne marquera pas de points au championnat.
Deux voitures seront engagées, pilotées par Andrea Bertolini et Mika Salo pour la premiÚre, et Johnny Herbert et Fabrizio De Simone pour la seconde. Des pilotes qui se montrent plus que confiants.
« La voiture de sĂ©rie et celle de course sont trĂšs semblables, explique Andrea Bertolini. La MC12 est une voiture trĂšs facile Ă conduire et pour laquelle il est trĂšs facile de sentir la limite. Nous travaillons bien avec Mika Salo. Nous avons accompli les trois derniers essais ensemble et, plus significativement, nous donnons aux techniciens les mĂȘmes impressions sur la voiture ». Le pilote finlandais confirme, « C’est vraiment passionnant. Les essais ont Ă©tĂ© trĂšs durs mais je pense que nous devrions ĂȘtre prĂȘts pour la course. C’est une voiture trĂšs facile Ă conduire, trĂšs bien Ă©quilibrĂ©e, et trĂšs confortable, particuliĂšrement pour les longs relais. »
600 000 ⏠piÚce
AprĂšs trente ans d’absence en compĂ©tition, cette date du 5 septembre 2004 est donc un moment historique pour Maserati. La vie de la marque est en effet Ă©troitement liĂ©e Ă la compĂ©tition, avec par exemple les titres du championnat du monde de Formule 1 1954 et 1957 avec Juan Manuel Fangio sur 250 F.
« L’histoire de Maserati est faite de succĂšs sportifs, de splendides et fascinantes automobiles, et de clients hors-norme, explique Martin Leach, directeur de Maserati. Nous avons terminĂ© la sĂ©rie des 25 MC12 de route. Elles sont prĂȘtes pour la livraison aux clients et les voitures de course avec lesquelles nous ferons notre retour Ă la compĂ©tition dans un championnat international sont prĂ©parĂ©es. Pour nous, c’est un moment historique important ».
Les 25 MC12 de série auraient déjà trouvé acquéreurs malgré leur coût : 600 000 ⏠piÚce !