En partenariat avec la start-up green-tech Kiri Technologies, Fiat propose aux propriétaires de sa nouvelle 500 de les rémunérer lorsqu’ils utilisent leur voiture en fonction de leur score d’éco-conduite. Des primes supplémentaires sont prévues pour les meilleurs éco-conducteurs.
En 2007, Fiat et Microsoft présentaient EcoDrive au salon de Francfort, une fonctionnalité de leur système multimédia Blue&Me qui visait à pousser les conducteurs à avoir une conduite plus éco-responsable. Une communauté avait même été lancée, regroupant les éco-conducteurs dans une ville interplanétaire virtuelle et écologique.
En 2021, Fiat veut faire plus avec sa nouvelle 500, la première Fiat 100% électrique. L’idée est la même, pousser les conducteurs à être plus éco-responsables en adoptant une conduite plus écologique. Mais Fiat va cette fois-ci beaucoup plus loin puisque la marque propose aux propriétaires de sa nouvelle 500 de les rémunérer pour l’utilisation de leur voiture électrique, donc “non polluante”.
Rémunéré pour rouler en Fiat 500 électrique
Pensé et proposé par l’équipe e-Mobility de Stellantis, en partenariat avec la start-up green-tech Kiri Technologies, ce programme permet aux utilisateurs de la Fiat 500 électrique de gagner des KiriCoins au prorata des kilomètres effectués au volant de leur voiture.
Attention, rien à voir avec “le fromage des gastronomes en culotte courte“, le Kiri évoqué ici est le nom japonais du Paulownia, l’arbre qui absorbe le plus de CO2 en absolu, 10 fois plus que toutes les autres plantes. Un hectare planté de kiris permet ainsi de compenser environ 30 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions produites par 30 voitures pendant la même période.
Avec le slogan « Penser grand, Agir écologique », la start-up Kiri veut “encourager le changement et accélérer l’adoption de comportements attentifs à l’environnement, chaque petite action, chaque geste comptant”.
Et pour valoriser les attitudes écologiques, la start-up a créé une monnaie virtuelle, les KiriCoins.
« Nous voulons soutenir les comportements attentifs à l’environnement de nos clients et les récompenser avec des avantages exclusifs, explique Gabriele Catacchio, manager du programme e-Mobility de Stellantis. En conduisant simplement Nouvelle 500 connectée et dotée du nouveau système d’infodivertissement, il est possible d’accumuler des KiriCoins dans un portefeuille « virtuel » que l’on peut visualiser dans l’application Fiat. Les données de conduite, comme la distance et la vitesse, sont envoyées au cloud de Kiri et converties automatiquement en KiriCoins grâce à un algorithme développé par Kiri. Le résultat arrive directement sur le smartphone de l’utilisateur et les KiriCoins peuvent être utilisés pour se procurer des produits et des services sur la marketplace de Kiri ».
Jusqu’à 150 euros par an pour 10 000 kilomètres parcourus en ville
Valant 2 centimes d’euro le KiriCoin n’a pas une valeur extra-ordinaire. Mais d’après Fiat, un style de conduite normal dans le trafic urbain permettrait de gagner un KiriCoin par kilomètre. Ce qui fait pour quelqu’un qui parcourt 10 000 kilomètres par an en milieu urbain environ 150 euros d’accumulés. Une somme que le conducteur peut ensuite utiliser sur le marketplace Kiri pour acheter des produits eux aussi éco-responsables.
Pour calculer le nombre de kilomètres parcourus et savoir si la conduite est éco-responsable ou pas, la Fiat 500 électrique, connectée en permanence, envoie les données de conduite à un serveur qui les analyse. Le conducteur peut consulter en permanence et instantanément sur l’application Fiat dédiée son kilométrage parcouru, son score d’éco-conduite calculé, et le nombre de KiriCoins accumulés dans son portefeuille virtuel.
Et pour les conducteurs les plus éco-responsables, un bonus est prévu en partenariat avec des plateformes et marques telles qu’Amazon, Apple, Netflix, Spotify Premium et Zalando.
Disponible dans 13 pays européens, dont la France, le programme Kiri devrait continuer à s’étoffer à l’avenir. Fiat est le premier constructeur automobile à proposer un tel système de rémunération. Gageons qu’il ne sera pas le dernier.